Carte de l'Est du Canada: Les indications sur la carte indiquent ce que j'ai visité.
- En rouge, ce qui concerne les villes.
- En vert, ce qui concerne les randonnées et l'escalade
- En bleu, ce qui concerne les activités de canot
- En violet, ce qui concerne les logements que j'ai utilisés
Préparatifs
Pour ce voyage, je suis parti 1 an pour le travail, je profiterai donc de mes week-ends pour visiter la plus grande région du Canada. Aussi, je ne présenterai pas les activités jour par jour. Je préciserai la saison à laquelle les photos sont prises. Les paysages peuvent en effet énormément changer dans ces régions suivant la période de l'année.
Santé : Aucune précaution particulière, le Canada est un pays sûr qui répond aux mêmes normes que l'Europe, j'emmène néanmoins une petite pharmacie qui contient les indispensables.
Transports : Cette région est vaste, la majorité des transports se feront en bus et en train. Parfois je louerai une voiture.
Formalités administratives : Comme dit précédemment, je reste 1 an pour le travail, j'ai donc fait la demande d'un permis de travail. Aucun visa touristique n'est requis sinon.
Guide : Pour ce voyage, je me suis procuré le Lonely Planet sur le Québec
Santé : Aucune précaution particulière, le Canada est un pays sûr qui répond aux mêmes normes que l'Europe, j'emmène néanmoins une petite pharmacie qui contient les indispensables.
Transports : Cette région est vaste, la majorité des transports se feront en bus et en train. Parfois je louerai une voiture.
Formalités administratives : Comme dit précédemment, je reste 1 an pour le travail, j'ai donc fait la demande d'un permis de travail. Aucun visa touristique n'est requis sinon.
Guide : Pour ce voyage, je me suis procuré le Lonely Planet sur le Québec
Ville de Québec
Anciennement appelé Nouvelle-France, le Québec est une région chargée d'histoire récente. Depuis Jacques Cartier et Samuel de Champlain, la ville de Québec n'a cessé de grandir dans une région vaste qui porte le même nom. Ici, la nature est omniprésente et la distinction entre les saisons très marquée. Depuis l'hiver froid et enneigé à l'été Indien flamboyant je visiterai ce vaste pays et découvrirai la culture québécoise, un mélange intéressant entre une culture anglo-saxonne et française. Bienvenue au pays dont la devise est "Je me souviens".
La vieille ville de Québec
La vieille ville de Québec est la seule ville d'Amérique du Nord protégée par des murailles. A ce titre, elle est classée à l'UNESCO. La vieille ville dont les premières pierres ont été posées par Champlain a de nos jours une vocation très touristique. Les rues sont occupées par de nombreux magasins, restaurants et bars. C'est un endroit sympathique pour se balader ou faire un "after-work". Par endroits, on a l’impression d'être en Bretagne sans doute car les premiers arrivants étaient des malouins.
Un autre quartier bien connu de Québec est le quartier du petit Champlain. C'est le plus vieux quartier de la ville qui grouille de vie, c'est une ruelle étroite qui sent bien souvent les effluves de sirop d'érable. A proximité, se trouve la place royale, considérée par beaucoup comme une des plus belles places du monde. Je visite le musée attenant, le musée place royale, où j'en apprends un peu plus sur les premiers colons.
La zone qui borde le St Laurent est remplie de Musées (Maison historique chevalier, musée de la civilisation...) dont je parlerai ultérieurement. Je me dirige vers le marché du vieux port, idéal pour celles et ceux qui recherchent des produits provenant de petits producteurs. La qualité y est excellente mais les prix sont assez élevés. De partout,au contrebas, on peut apercevoir le Château Frontenac, c'est relativement pratique pour s'orienter et pas désagréable à regarder.
Un autre jour, je suis allé au musée de la civilisation (10 $CAD) qui présente notamment deux expositions passionnantes sur l'histoire du Québec ainsi que sur les inuits et les premières nations. C'est vraiment intéressant, j'ai eu la chance de pouvoir assister à plusieurs visites guidées avec des guides enthousiastes. J'ai rarement passé un si bon moment dans un musée.
Un autre jour, je suis allé au musée de la civilisation (10 $CAD) qui présente notamment deux expositions passionnantes sur l'histoire du Québec ainsi que sur les inuits et les premières nations. C'est vraiment intéressant, j'ai eu la chance de pouvoir assister à plusieurs visites guidées avec des guides enthousiastes. J'ai rarement passé un si bon moment dans un musée.
Le château de Frontenac et la terrasse Dufferin
Véritable emblème de la ville de Québec, le Château Frontenac (qui est en fait comme tout le monde le sait, un hôtel de luxe) se situe dans la vieille ville et surplombe le St Laurent. Il est l'hôtel le plus photographié au monde. C'est l'architecte Eugène-Étienne Taché qui en est à l'origine, il s'est notamment inspiré des châteaux français et ça se ressent fortement. Il y a beaucoup de touristes toute l'année, même aujourd'hui alors qu'il fait -25°C.
La terrasse Dufferin se situe au pied du Château de Frontenac et constitue un véritable belvédère sur la ville. La promenade y est reposante. L'hiver il y a une piste de luge pour les enfants et elle est encore présente en ce mois de Mars. Une épaisse couche de neige recouvre encore les planches en bois de cette terrasse et je passe à deux doigts de la chute à plusieurs reprises. Un escalier permet de contourner la citadelle. Il y a bien moins de monde et c'est exposé plein Sud. Par endroit, il est possible d'ôter le bonnet et ça fait du bien.
La citadelle de Québec
La citadelle de Québec est une citadelle anglaise bâtie en s'inspirant des plans de Vauban. Elle est la plus grande forteresse anglaise à l'étranger et a été bâtie au 19ème siècle sur le Cap Diamant pour défendre la ville de la menace américaine et aussi de la menace que pouvait représenter la population en cas de soulèvement.
Aujourd'hui elle abrite le 22ème Régiment Royale de l'armée Canadienne. C'est le seul régiment uniquement francophone de l'armée Canadienne qui a été créé à la veille de la première guerre mondiale pour enrôler "plus facilement" les québécois. Ce régiment s'est illustré dans de nombreuses batailles mais notamment à Vimy dans le nord de la France en 1917.
La citadelle ne se visite qu'avec un guide, je rejoins une visite qui se fait en anglais. La guide nous présente différents endroits de la citadelle ainsi que les étapes de la construction. On s'attarde également beaucoup sur l'histoire militaire du Québec ou encore sur la conscription pour la première guerre mondiale, cet aspect de la visite me plaît beaucoup.
En été, il y a la relève de la garde (sur le modèle de la relève de Buckhingham palace), je ne verrai pas ce spectacle aujourd'hui vu qu'il fait environ -20°C. Peut-être que je reviendrai en été. A la fin de la visite, nous passons devant un mémorial pour rappeler la bataille de Vimy. La guide nous explique que c'est l'une des première bataille où le Canada a montré qu'il pouvait se battre et c'est l'une des premières fois que la communauté internationale a considéré le Canada non plus comme une colonie, mais comme un pays. Depuis la Citadelle, on a une vue imprenable sur le St Laurent et sur la vieille ville de Québec.
Aujourd'hui elle abrite le 22ème Régiment Royale de l'armée Canadienne. C'est le seul régiment uniquement francophone de l'armée Canadienne qui a été créé à la veille de la première guerre mondiale pour enrôler "plus facilement" les québécois. Ce régiment s'est illustré dans de nombreuses batailles mais notamment à Vimy dans le nord de la France en 1917.
La citadelle ne se visite qu'avec un guide, je rejoins une visite qui se fait en anglais. La guide nous présente différents endroits de la citadelle ainsi que les étapes de la construction. On s'attarde également beaucoup sur l'histoire militaire du Québec ou encore sur la conscription pour la première guerre mondiale, cet aspect de la visite me plaît beaucoup.
En été, il y a la relève de la garde (sur le modèle de la relève de Buckhingham palace), je ne verrai pas ce spectacle aujourd'hui vu qu'il fait environ -20°C. Peut-être que je reviendrai en été. A la fin de la visite, nous passons devant un mémorial pour rappeler la bataille de Vimy. La guide nous explique que c'est l'une des première bataille où le Canada a montré qu'il pouvait se battre et c'est l'une des premières fois que la communauté internationale a considéré le Canada non plus comme une colonie, mais comme un pays. Depuis la Citadelle, on a une vue imprenable sur le St Laurent et sur la vieille ville de Québec.
Plaines d'Abraham et musée des beaux arts
Les plaines d'Abraham sont situées sur les hauteurs du St Laurent. Cet endroit est un immense espace vert où les québécois aiment se retrouver en été ainsi qu'en hiver pour faire des raquettes, du patinage ou encore du ski de fond. La vue est imprenable et j'ai hâte que le printemps arrive pour pouvoir mieux en profiter.
Les plaines d'Abraham sont mieux connues pour la bataille qui opposa les Français aux Anglais en 1759. L'histoire n'a retenue que la déroute des troupes françaises qui ont été prises totalement par surprise. Je découvre néanmoins que deux autres batailles ont eu lieu à quelques mois d'intervalle (Bataille de Montmorency avant les plaines d'Abraham et bataille de St Foy après les plaines d'Abraham). Les troupes anglaises ont alors été défaites à deux reprises mais on en parle bien peu.
Les plaines d'Abraham abritent le Musée des beaux arts de Québec (10$CAD). J'y découvre des expositions dédiées aux artistes québécois comme Lemieux, Pellan, Leduc ou encore Riopelle. Le musée est vaste et présente également des peintures issues de l'histoire québécoise comme des portraits de grandes familles.
L'Université Laval
L'université Laval est l'une des plus grandes Universités du Canada avec 45 000 étudiants. Elle est majoritairement francophone et est située à l'Ouest de la vieille ville. Le campus est relativement vaste et bien pourvu en infrastructures sportives. A proximité, on peut trouver d'immenses centres commerciaux. C'est ici que je travaillerai pendant un an.
Le campus est composé de nombreux bâtiments et l'ensemble constitue un espace agréable dans la ville. Les endroits boisés y sont nombreux ce qui permet des pauses rassérénantes. L'Université s'est dotée d'un jardin botanique, de promenades boisées ainsi que d'un stade de football américain. Ce genre d'infrastructures m’impressionnent, moi qui est plutôt familier des campus français.
Une autre chose remarquable se trouve sous terre. En effet, l'ensemble des pavillons est relié par un réseau de tunnels (10 km au total) qui permet d'étudier et de traverser le campus de part en part sans mettre le nez dehors. Cela permet aux étudiants et au personnel de travailler notamment pendant les mois d'hiver où le thermostat peut flirter avec les -40°C et où les tempêtes de neiges ne sont pas choses rares. Ces tunnels sont richement décorés et il est amusant de s'y balader.
Aquarium de Québec
L'aquarium de Québec (20$ CAD) se situe à l'Ouest de la ville, juste à côté des deux ponts qui enjambent le St Laurent. Je m'y rends en vélo par -26°C ressenti. Cet aquarium est spécialisé dans la faune arctique c'est pourquoi je voulais absolument le visiter pendant l'hiver. A l'entrée, un programme détaille les activités du jour. Je commence par la présentation des phoques communs en extérieur. Le dresseur fournit de brèves informations sur l'animal avant de commencer un show clownesque essentiellement pour les enfants. Je suis un peu déçu, j'aurais aimé en apprendre plus. Je visite ensuite l'aquarium en tant que tel.
Il présente de nombreuses espèces de poissons qui bordent les côtes canadiennes. J'en apprends beaucoup sur le flétan ou encore l'esturgeon. Le tunnel dans lequel on peut passer n'est pas aussi impressionnant que leur site web peut laisser croire. Dans la zone dédiée aux animaux d'autres régions du monde, j'ai la chance de pouvoir voir un axolotl ou encore des dragons des mers.
La présentation des morses est malheureusement du même acabit que celle des phoques et je suis une nouvelle fois déçu de voir des animaux dressés pour faire le beau afin d'avoir des poissons. Malgré cela, je suis vraiment étonné par ces énormes animaux qui peuvent peser plus d'une tonne. Vers 13h, je passe à l'animation des ours polaires, véritables stars de l'aquarium. Une nouvelle fois, peu d'informations mais plutôt un show. J'ai passé 3 heures environ dans cet aquarium qui vaut malgré tout le détour afin de pouvoir observer des animaux qu'on ne voit pas partout.
Récemment, l'aquarium a publié une vidéo résumant assez bien les animaux que l'on peut voir et aussi le contexte de la visite :
La présentation des morses est malheureusement du même acabit que celle des phoques et je suis une nouvelle fois déçu de voir des animaux dressés pour faire le beau afin d'avoir des poissons. Malgré cela, je suis vraiment étonné par ces énormes animaux qui peuvent peser plus d'une tonne. Vers 13h, je passe à l'animation des ours polaires, véritables stars de l'aquarium. Une nouvelle fois, peu d'informations mais plutôt un show. J'ai passé 3 heures environ dans cet aquarium qui vaut malgré tout le détour afin de pouvoir observer des animaux qu'on ne voit pas partout.
Récemment, l'aquarium a publié une vidéo résumant assez bien les animaux que l'on peut voir et aussi le contexte de la visite :
Parc de la chute-Montmorency
Le Parc de la chute-Montmorency, comme son nom l'indique, abrite la célèbre chute de Montmorency.
Haute de 83 m, elle surpasse les fameuses chutes du Niagara auxquelles elle est souvent comparée. Le parc se situe à l'Est de Québec. C'est relativement simple pour s'y rendre en transport en commun. Le terminus du 800 se situe à quelques minutes à pied. Il faut compter une heure de trajet depuis l'Université ou 30 à 40 minutes depuis la vieille ville. C'est un endroit agréable et très fréquenté par les québécois. Il y a de nombreux aménagements qui permettent de voir la chute sous tous les angles.
Haute de 83 m, elle surpasse les fameuses chutes du Niagara auxquelles elle est souvent comparée. Le parc se situe à l'Est de Québec. C'est relativement simple pour s'y rendre en transport en commun. Le terminus du 800 se situe à quelques minutes à pied. Il faut compter une heure de trajet depuis l'Université ou 30 à 40 minutes depuis la vieille ville. C'est un endroit agréable et très fréquenté par les québécois. Il y a de nombreux aménagements qui permettent de voir la chute sous tous les angles.
Une passerelle permet également de passer au dessus. L'hiver est consacré aux raquettes et à l'escalade sur glace. L'été plutôt réservé à la via ferrata, au footing ou à la farniente.
L'hiver, on peut observer le fameux "pain de sucre" de la chute (amas de glace de plusieurs dizaines de mètres) qui change à chaque hiver. Il était autrefois le point de rendez vous de la haute société de Québec. Certains s'aventurent dessus, je n'irai qu'à mi-hauteur, la glace commence à fondre en ce début Avril et je trouve ça dangereux. Je passe deux bonnes heures sur le site. C'est dommage que l'autoroute en contrebas altère un peu la vue. A par la chute, il n'y a pas grande chose d'autre à faire à cet endroit.
L'hiver, on peut observer le fameux "pain de sucre" de la chute (amas de glace de plusieurs dizaines de mètres) qui change à chaque hiver. Il était autrefois le point de rendez vous de la haute société de Québec. Certains s'aventurent dessus, je n'irai qu'à mi-hauteur, la glace commence à fondre en ce début Avril et je trouve ça dangereux. Je passe deux bonnes heures sur le site. C'est dommage que l'autoroute en contrebas altère un peu la vue. A par la chute, il n'y a pas grande chose d'autre à faire à cet endroit.
Fête de la Saint Jean & Festival d'été de Québec
La fête de la Saint Jean au Québec est un peu l'équivalent du 14 Juillet en France. C'est une véritable démonstration de la fierté Québécoise dans les rues et sur les plaines d'Abraham. Il y a de nombreux drapeaux et à certains endroits, il y en a même une distribution gratuite. Il y a un concert donné par les représentants de la scène musicale Québécoise comme par exemple les trois accords.
Le moment le plus fort de l'année est sans aucun doute le Festival d'été de Québec (~80 $ CAD), 300 spectacles, 10 scènes, 11 jours de musique font du Festival d’été l’une des plus importantes manifestations musicales en Amérique du Nord. La scène sur les plaines d’Abraham peut accueillir jusqu’à 100 000 personnes. La plupart des concerts ont lieu entre 19h et minuit. Le jeu est donc de travailler la journée et d'assister aux concerts le soir et de tenir ce rythme effréné pendant presque deux semaines. Au fil des ans, Québec a accueilli de nombreuses célébrités comme Stevie Wonder, Bruno Mars, Tiësto, Bon Jovi, Skrillex, The Black Keys, Metallica, Iron Maiden, Sting, Charles Aznavour, Arcade Fire, Rammstein, The Black Eyed Peas ou encore Elton John.
En cette année 2014, les têtes d'affiches sont notamment Billy Joel, Lady Gaga, the Killers ou encore Queen of the stone age. J'assiste à presque l'ensemble du festival. Les singularités que j'ai pu observer sont d'une part le nombre incroyablement élevé de gens qui assistent aux concerts assis dans la pelouse très loin de la scène et d'autre part ces bénévoles qui circulent dans la foule pour vendre des bières à un prix prohibitif (l'espace d'un instant on se croirait presque dans un train au Sri Lanka).
Le moment le plus fort de l'année est sans aucun doute le Festival d'été de Québec (~80 $ CAD), 300 spectacles, 10 scènes, 11 jours de musique font du Festival d’été l’une des plus importantes manifestations musicales en Amérique du Nord. La scène sur les plaines d’Abraham peut accueillir jusqu’à 100 000 personnes. La plupart des concerts ont lieu entre 19h et minuit. Le jeu est donc de travailler la journée et d'assister aux concerts le soir et de tenir ce rythme effréné pendant presque deux semaines. Au fil des ans, Québec a accueilli de nombreuses célébrités comme Stevie Wonder, Bruno Mars, Tiësto, Bon Jovi, Skrillex, The Black Keys, Metallica, Iron Maiden, Sting, Charles Aznavour, Arcade Fire, Rammstein, The Black Eyed Peas ou encore Elton John.
En cette année 2014, les têtes d'affiches sont notamment Billy Joel, Lady Gaga, the Killers ou encore Queen of the stone age. J'assiste à presque l'ensemble du festival. Les singularités que j'ai pu observer sont d'une part le nombre incroyablement élevé de gens qui assistent aux concerts assis dans la pelouse très loin de la scène et d'autre part ces bénévoles qui circulent dans la foule pour vendre des bières à un prix prohibitif (l'espace d'un instant on se croirait presque dans un train au Sri Lanka).
Voici une petite vidéo qui retrace bien cet événement:
Wendake
Wendake est un territoire indien à quelques encablures de Québec. Les Hurons-Wendats se sont sédentarisés ici pour fuir les épidémies propagées par les européens en Ontario. J'aurais du mal à être plus clair que le Lonely planet pour ce lieu, aussi je préfère les citer :"Il ne faut pas s'attendre à un gros choc culturel. La réserve ressemble bien davantage à une petite banlieue nord-américaine qu'à un authentique village amérindien".
Oui c'est vrai qu'on ne se croit pas dans un territoire indien (bien que le très beau musée vient tout de même le rappeler), il faut tout de même dire que cet endroit est très paisible et c'est selon moi l'un des plus beaux quartiers du grand-Québec.
Oui c'est vrai qu'on ne se croit pas dans un territoire indien (bien que le très beau musée vient tout de même le rappeler), il faut tout de même dire que cet endroit est très paisible et c'est selon moi l'un des plus beaux quartiers du grand-Québec.
Une petite église se dresse fièrement au beau lieu du village, à côté, il est possible de débusquer des boutiques de souvenirs un peu kitch. J'ai surtout apprécié l'ambiance du quartier et non ses produits dérivés. Une petite ballade à pied permet de rejoindre le Musée Huron-Wendat, je ne l'ai malheureusement pas visité par manque de temps ce jour là. J'y retournerai peut-être cet hiver.
L'île d'Orléans
L'histoire raconte que Jacques Cartier aurait appelé cette île, l'île de Bacchus car il y aurait trouvé des vignes sauvages. Renommée par la suite Île d'Orléans, elle abrite maintenant de vrais vignobles avec des cépages bien particuliers du Québec qui peuvent résister aux conditions difficiles tout en donnant un vin remarquable. Nous serons 9 à nous rendre sur l'île un dimanche pour y découvrir son micro-climat et toutes ses activités possibles dont sa fameuse route des vins (et du cidre) ainsi que la cueillette de baies si prisée des Québécois. Nous nous procurons le passeport de la route des vins sur internet la veille (~10$ CAD/personne). Et nous commençons la dégustation au vignoble Ste-Pétronille.
J'ai vraiment apprécié leur vin rouge sans parler de leur vendange tardive. Ces deux derniers n'ont vraiment rien à envier aux vins Français. Il est cependant impossible d'en trouver à l'étranger car la petite production (pas plus de 50 000 bouteilles/an) s'écoule au Canada.
Nous allons ensuite chez Cassis Monna et Filles. Comme son nom l'indique, cette exploitation créée par un français originaire du Sud de la France au début des années 70 est spécialisée dans la culture du cassis. Ils produisent de nombreux produits dérivés succulents et sont régulièrement primés autour du monde. La dégustation est surprenante, avec notre passeport, on nous offre en plus une sangria maison, la meilleure que j'ai jamais bu. On nous donne la possibilité aussi de cueillir quelques fruits dans le verger attenant à la ferme.
Nous allons ensuite chez Cassis Monna et Filles. Comme son nom l'indique, cette exploitation créée par un français originaire du Sud de la France au début des années 70 est spécialisée dans la culture du cassis. Ils produisent de nombreux produits dérivés succulents et sont régulièrement primés autour du monde. La dégustation est surprenante, avec notre passeport, on nous offre en plus une sangria maison, la meilleure que j'ai jamais bu. On nous donne la possibilité aussi de cueillir quelques fruits dans le verger attenant à la ferme.
Le saviez-vous?
Le Kir, ce mélange de vin blanc et de sirop de cassis, serait le deuxième apéritif consommé en France après le pastis. Son nom provient du chanoine Félix-Adrien Kir député maire de Dijon qui servait son apéritif fétiche aux réceptions officielles.
Le Kir, ce mélange de vin blanc et de sirop de cassis, serait le deuxième apéritif consommé en France après le pastis. Son nom provient du chanoine Félix-Adrien Kir député maire de Dijon qui servait son apéritif fétiche aux réceptions officielles.
Nous mangeons à la Boulange, avant de faire une petite ballade sur la plage. Nous reprenons notre route vers une fromagerie pour goûter le fameux Paillasson qui se vante d'être le premier fromage d'Amérique. Particularité, il se mange chaud et il ne fond pas. C'est curieux mais pas exceptionnel. Nous passons ensuite par la Cidrerie Bilodeau dont les produits dérivés de pommes sont connus et reconnus. Notre dernière dégustation se fera au vignoble Isle de Bacchus dont je retiendrai la chaleur humaine du lieu et la qualité des vins. Nous terminons la journée sur une cueillette de bleuet suivie d'une ballade sur les bords du St Laurent avec une glace enrobée de chocolat.
Les terrasses de Lévis
Je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de photos de Québec sans la neige sur mon blog, je profite de la visite de Florence une amie française pour me rendre avec elle et ses amis à Lévis pour déguster une glace à chocolat favoris, une véritable institution à Québec. J'arrive un peu en retard pour prendre le traversier et je profite donc des 30 minutes d'attente pour aller faire quelques clichés du quartier du petit Champlain sans neige.
J'aime toujours autant ce quartier, les couleurs de l'automne sont présentes et le soleil commence à flirter avec les Laurentides au loin. La vieille ville est belle.
J'aime toujours autant ce quartier, les couleurs de l'automne sont présentes et le soleil commence à flirter avec les Laurentides au loin. La vieille ville est belle.
Lévis (le "s" ne se prononce pas) et la ville qui fait face à Québec sur la rive Sud du St Laurent. La ville est beaucoup plus calme que Québec et il n'y a pas grand chose à faire. Quelques événements et festivals font tout de même vivre la ville tout au long de l'année. Les terrasses de Lévis sont très connues pour la vue magnifique qu'elles offrent sur le château Frontenac au coucher du soleil. Avec Florence et ses amis, nous restons longtemps ici à admirer le soleil disparaître et les lumières des bâtiments qui commencent à apparaître. Après avoir dégusté une crème molle glacée à Chocolat Favoris nous reprenons le traversier pour regagner la rive Nord.
Les activités de plein air
Le Québec est sans doute surtout connu et reconnu pour sa nature. A partir de la ville de Québec et en partant dans n'importe quelle direction on plonge dans des forêts, des paysages montagneux, des gorges ou encore des fjords. Allez à la rencontre de cette nature à pied, en kayak ou au bout d'une corde.
Bien souvent, des droits d'accès sont demandés pour accéder à ces espaces de randonnées. Il faut donc consacrer un vrai budget aux activités en plein air. Cela a choqué le français que je suis dans un premier temps mais il faut dire qu'en général, les infrastructures et les sentiers sont bien entretenus.
Bien souvent, des droits d'accès sont demandés pour accéder à ces espaces de randonnées. Il faut donc consacrer un vrai budget aux activités en plein air. Cela a choqué le français que je suis dans un premier temps mais il faut dire qu'en général, les infrastructures et les sentiers sont bien entretenus.
Randonnée proche de St Raymond
Aujourd'hui, Audrée, une amie québécoise m'a gentillement proposé de l'accompagner pour une randonnée du côté de Saint Raymond avec d'autres de ses amis. L'occasion pour moi d'apprendre de nombreux nouveaux mots québécois. Bien que nous soyons en Avril, il reste quantité de neige. Après environ 40 minutes de voiture, nous arrivons au départ. Le temps de s'équiper de nos raquettes, nous partons pour un sentier en boucle d'environ 8-10 km avec 300 m de dénivelé. Je vois mes premières érablières modernes avec des arbres équipés de tuyaux.
La montée est éprouvante, mais le spectacle est au rendez-vous, on trouve de nombreuses traces d'animaux dans ce paysage figé par le froid. Je suis souvent assez dubitatif quant à ces traces mais Audrée en sait bien plus que moi sur le sujet. On s'arrête au sommet pour la pause déjeuner avant de redescendre cette fois avec le soleil.
Randonnée à la forêt de Montmorency
Avec le club Laval plein air, nous partons à la forêt de Montmorency située à environ une heure au Nord de Québec. Cette forêt dépend de l'Université Laval. Bien que la neige nous ait surpris le matin, la ballade en raquette y est agréable. Les pentes sont souvent bien raides. Le midi, on trouve refuge dans un chalet où il est possible de faire du feu. Cela tombe bien car une averse de grêle tombe au même instant. L'endroit est magnifique, dommage que la météo ait été capricieuse.
Journée de grimpe à Kamouraska
Des amis d'Audrée nous ont proposé de les accompagner pour une journée de grimpe à Kamouraska. Le site est situé à environ 2h de Québec sur la rive sud du St Laurent. A l'arrivée, on tombe sur un garde forestier conciliant qui nous laisse accéder aux voies (5$CAD) bien qu'elles soient encore fermées au public. La marche d'approche se fait dans la neige et je regrette d'avoir oublié mes guêtres. Arrivé à la falaise, la vue est stupéfiante, le site est vraiment majeur avec une centaine de voies du 5.6 au 5.12 (du 4b au 7 pour mes amis français).
Le début de journée est douloureux pour les doigts et j'ai des petites difficultés à faire une 5.8 en tête. Je ne sens pas le bout de mes doigts bien que les réglettes soient vraiment bonnes. A partir de midi, le soleil réchauffe un peu les parois et je passe un moment inoubliable sur un des plus bels endroits où j'ai eu l'opportunité de poser le chausson. Avec Bastian, on se frotte à des 5.9/5.9+ (5c/6a) en fin de journée. On profite de l'endroit exceptionnel pour observer le coucher de soleil qui est, en passant, réputé pour être l'un des plus beaux du monde.
Ballade au Cap Tourmente
Deuxième sortie avec le club Laval plein air et première sortie sans neige (début Mai). Aujourd'hui, direction le Cap Tourmente à environ 30 min au nord de Québec. En cette semaine particulière, des milliers d'oies des neiges font une halte à cet endroit où elles trouvent de quoi manger avant de reprendre leur route vers le grand Nord Canadien. Sur place nous apprenons énormément sur cette espèce qui m'était jusqu'alors inconnue. Cela fait beaucoup de bien de profiter enfin du soleil et d'une température décente. La marche qui tient plus d'une ballade que d'une randonnée est agréable.
Après une pause repas ensoleillée, nous redescendons vers le St Laurent. En fin de ballade, une voiture effraie les oies et nous sommes "chanceux" d'être les témoins d'en envol massif d'oies des neiges que j'ai eu assez de mal à capturer. Je mesure la chance que l'on a eu avec un timing parfait entre la présence des oies, qui restent là environ une semaine, et la météo.
Randonnée au Mont du Lac des Cygnes
Ce dimanche, avec Alphonso, Nicolas, Youri et Antoinette, nous nous rendons au Parc National des Grands Jardins situé à environ 2h de Québec. Nous ferons une des randonnées les plus connus de ce parc qui est le Mont du Lac des Cygnes (7.5$CAD). Nous n'avons pas trop le choix de toute manière, en cette mi-Mai c'est l'un des seuls sentiers ouvert. Le chemin est bien aménagé et de nombreuses familles viennent ici. Cela enlève un peu de charme à la randonnée. Le chemin montre graduellement sur 500m en passant par des lacs.
On arrive rapidement au sommet où l'absence de végétation permet une vue à 360° (merci à Nicolas pour le merveilleux panoramique). A noter le lac des Cygnes qui a, je trouve, une forme de Cygne (son nom ne viendrait toutefois pas de cela). J'apprends qu'à cet endroit un météorite de 15 milliards de tonnes est tombé il y a 350 millions d'années. La nature peut parfois faire preuve d'ironie, ce météore qui a dévasté la région a aussi permis d’aplanir le sol dans un rayon de 56 km permettant ainsi l'établissement des populations locales.
Nous déjeunons là haut et sommes surpris par la pluie. Nous redescendons donc rapidement vers le deuxième sommet de cette randonnée pour y prendre une pause bien méritée au calme avec le retour du soleil.
Nous déjeunons là haut et sommes surpris par la pluie. Nous redescendons donc rapidement vers le deuxième sommet de cette randonnée pour y prendre une pause bien méritée au calme avec le retour du soleil.
Randonnées dans la vallée du bras du Nord
La vallée du Bras du Nord se situe à une petite heure de Québec juste à côté de Saint Raymond (J'en ai déjà parlé plus tôt). De nombreuses activités en plein air y sont possibles (cf carte de randonnée). Avec Nicolas et Antoinette, nous nous y sommes rendus à plusieurs reprises pour y randonner. Le sentier phare pour découvrir cette endroit part de l'accueil Cantin pour rejoindre l'accueil Shannahan (~20 km) pour revenir ensuite à l’accueil Cantin en canot. Nous avons réalisé cet itinéraire en deux jours, en effet le parc propose de nombreuses possibilité d'hébergement en chalet le long des chemins de randonnées.
La randonnée longe la rivière sur une crête, au départ de l’accueil Cantin, le chemin monte graduellement. C'est pas trop dur, le plus difficile est finalement de garder les pieds au sec. Il y a beaucoup de boue sur les chemins, il y avait encore de la neige il y a peu de temps. Il faut parfois sauter de pierre en pierre. Par endroit il est possible d'avoir de très beaux points de vue sur la vallée. Il est aussi possible d'observer de nombreuses constructions de castors.
Nous nous arrêtons à la yourte le soir, située à environ 15 km du point de départ, la yourte est située en haut d'une falaise et offre une vue imprenable sur la vallée. Pendant que Nicolas s'occupe du feu à l'intérieur, j'allume le feu au bord de la falaise pour faire griller la viande que nous avons emmené. Le ciel se dégage et nous offre la beauté de ses étoiles. Je passe un moment magique entre la chaleur du feu et la beauté du ciel. D'autres randonneurs sont également présents, un couple de québécois et deux jeunes français. Nous finissons la soirée avec des marshmallows.
Après le petit déjeuner nous reprenons notre route vers le Nord. En chemin nous croisons la chute Delaney. Cette dernière est vraiment impressionnante et offre également un vrai puits de lumière, c'est agréable car la forêt est dense et filtre énormément les rayons du soleil. Nous nous y arrêtons un long moment pour profiter de l'endroit, nous sommes en avance par rapport à notre programme et le plus dur de la randonnée est dorénavant derrière nous. Nous louons finalement des canots pour descendre la rivière. La ballade est silencieuse et ensoleillée, nous nous arrêtons sur une plage pour déjeuner. J'ai vraiment envie de me baigner mais l'eau doit être à environ 10°C... l'eau jusqu'aux chevilles sera suffisante pour me décourager.
Randonnée du Mestachibo
La randonnée du Mestachibo se situe dans le secteur du Mont St Anne à environ une heure de Québec. Le sentier longe une rivière sur environ 13 km. Par endroit, il est possible d'accèder à des plages ou à des points de vue. Nous nous y rendons avec le club Laval plein air sur la journée. Nous serons nombreux pour cette sortie (18 personnes) avec une majorité de Français. Le sentier est assez accidenté et je suis content d'avoir mes chaussures de marches montantes.
Nous passons sur deux passerelles au dessus de la rivière ce qui offre une magnifique vue, je dois avouer que cela m'amuse beaucoup car ça bouge beaucoup. Certains, souffrant de vertige trouvent ça bien moins drôle. Nous nous arrêtons sur une plage pour manger le midi. L'eau est plutôt bonne (~15°C) dommage que je n'ai pas emmené mon maillot de bain. Le chemin continue à travers le bois dense et arrive à la fin à une chute d'eau relativement impressionnante, pour rejoindre la route et ainsi terminer la ballade, il faut gravir un escalier d'environ 400 marches. La vue à l'arrivée sur le Mont St Anne est jolie, certains y font du parapente au même moment.
Escalade au Dôme
Aujourd'hui, avec Pierre un autre français, nous nous dirigeons vers le Dôme situé dans le parc des grands Jardins pour faire un peu de grimpe. Il a prévu une voie en trois longueurs de niveau 5.6/5.7 en traditionnel. Je serai donc en second aujourd'hui car je ne j'ai jamais grimpé en trad. La marche d'approche est relativement courte, nous commençons l’ascension vers 10h du matin. Si l'on a pas de problème on devrait terminer vers 14h. Le temps est magnifique, peu de vent, le soleil est présent. Cette journée s'annonce bien.
La première longueur se fait bien, on fait le relais sur un bouleau que la nature a judicieusement placé. La seconde longueur, la plus longue, est plus grisante, on a déjà pas mal de gaz sous les pieds. Placer des protections sur cette portion est plus difficile et Pierre ne cache pas son stress surtout quand une des protections qu'il a posé sort de son emplacement. La troisième est bien plus facile, je me régale vraiment sur cette dernière partie. On fait la descente en rappel jusqu'au sol. Il est 14h, le timing est respecté et cette journée est à classer dans les journées inoubliables.
Parc linéaire de la rivière St-Charles
Cet espace vert a été crée a la fin des années 90. La rivière St-Charles est avant cela polluée et bétonnée. La remise en état de cette rivière qui traverse la ville de Québec est l'une des plus belle (et rare) démonstration de la volonté écologique au Québec.
Le parc linéaire de la rivière St-Charles est un itinéraire de randonnée en pleine ville de Québec. Il part du lac St-Charles et longe la rivière jusqu'au quartier de Limoilou en basse-ville soit environ 32 km de marche. Avec Audrey et Antoinette nous en ferons une bonne partie. Nous prenons de bus 87 à l'Université Laval jusqu'à Wendake (cf l'article sur Wendake). De là nous commençons notre randonnée vers 13h. Nous avons 23 km à faire et nous aimerions arriver avant la nuit.
Le sentier commence dans des canyons et longe le méandre de la rivière. A de nombreuses reprises on fait presque demi-tour tellement la rivière sillonne dans la vallée. Vers 18h30 nous arrivons en vu de Québec et nous sortons de la nature. La transition est brutale quand on arrive à Limoilou. Nous y retrouvons quantité de personnes qui profitent du chemin en famille ou tout simplement pour se reposer. Nous terminons la journée par un bon burger au fameux bureau de poste de Québec.
Parc National du Bic
Le Parc National du Bic se situe sur la rive Sud du St Laurent à 3h30 de route de Québec proche de Rimouski. A cet endroit on ne parle plus trop du St Laurent mais plutôt de l'embouchure du St Laurent. L'écart entre les deux rives est de 35 km soit environ l'écart minimal entre la France et l'Angleterre. Le parc est exceptionnel car il possède un littoral particulièrement découpé. Il est relativement petit avec ses 33.2 km². Deux jours suffisent pour avoir un aperçu global. Il est temps pour moi de le visiter. Nous serons 8 du club Laval plein air pour cette sortie. Je conduis l'une des deux voitures. Conduire une voiture automatique est une première pour moi et je suis un peu dérouté au début.
Le premier jour sera consacré à une randonnée sur le pic Champlain, point culminant du Parc à l'Ouest. Depuis ce dernier, il est possible d'avoir une vue sur une très grande partie du parc. Les colons l'avaient déjà bien compris et il y a avait sur ce pic un poste d'observation pour les bateaux venant de l'Océan. Il fait une météo moyenne mais en fin de journée le soleil revient ce qui permet la baignade dans la baie du Ha! Ha! pour certains d'entre nous. Le soleil finit sa course en nous offrant un merveilleux couché de soleil que l'on observe depuis notre camping sur les rives du St Laurent.
Le deuxième jour, nous allons en direction de la ferme Rioux. La famille Rioux a autrefois prospéré ici avant que le parc du Bic ne devienne un lieu de villégiature de la haute société québécoise. Nous faisons le tour du Cap à l'orignal. En temps normal il y est possible d'observer des phoques mais nous n'avons pas cette chance. Le littoral est beau est par moment j'ai l'impression d'être en Bretagne. La pluie nous surprend au milieu de la randonnée ce qui rend les pierres glissantes. On marche donc plus lentement pour ne pas tomber sur ces rochers coupants.
Parc National du Fjord du Saguenay (1/2)
Le Parc National du Fjord du Saguenay (7.5$ CAD/jour) est situé à 3h30 de route de Québec vers le Nord. C'est un passage obligatoire de tout amoureux de la nature. Le parc protège une portion d'un des plus grands Fjords du monde. Avec Chloé, Audrey, Antoinette, Jean-Sébastien et Ianis, nous allons visiter les endroits principaux de ce parc l'espace d'un week-end. Nous campons au camping de la Baie Éternité. Nous arrivons le vendredi soir vers 22h et nous montons les tentes immédiatement. Le camping est tout confort. Le lendemain, après le petit déjeuner, nous décidons de faire la randonnée de la Montagne Blanche (sommet du parc) dans le secteur de l'Anse St-Jean. C'est une randonnée aller/retour de 14 km annoncée difficile.
Le premier point de vue est déjà magnifique, que dire alors du point de vue au sommet? Après une montée exigeante, je reste bouche bée devant le spectacle qui s'offre à moi. D'ici on voit merveilleusement bien le Fjord et la nature alentours. On comprend la dimension titanesque que devait avoir le glacier il y a 18000 ans. Le sommet est complétement dépourvu d'arbres ce qui permet une vue à 360°. Nous prenons une pause repas avant de redescendre précipitamment car un orage gronde à l'horizon. La descente est rapide et nous arrivons aux voitures en même temps que la pluie. Il est environ 17h et nous décidons tous de se rendre à l'Anse St Jean pour y trouver quelque chose à manger. Idéalement une glace.
Le saviez-vous?
Un Fjord est une vallée érodée par le passage d'un glacier occupée par la mer après que le glacier se soit retiré. Au Saguenay, tous les caps semblent identiques ce qui témoigne bien du passage du glacier qui a taillé la roche petit à petit comme une râpe sur du fromage.
Un Fjord est une vallée érodée par le passage d'un glacier occupée par la mer après que le glacier se soit retiré. Au Saguenay, tous les caps semblent identiques ce qui témoigne bien du passage du glacier qui a taillé la roche petit à petit comme une râpe sur du fromage.
Nous terminons cette première journée à l'Anse de la Tabatière où l'on peut parait-il observer l'un des plus beaux couchers de soleil du parc. Ce n'est pas un mensonge. Je ne trouve pas de mots pour dire à quel point le spectacle qui s'offre à moi est surprenant. La nature me surprendra toujours.
Parc National du Fjord du Saguenay (2/2)
Se limiter à trois photos pour le parc du Saguenay est bien difficile. Nous avons consacré notre deuxième jour de visite à la baie éternité. Elle est très escarpée et située très proche de notre camping. Il fait beau aujourd'hui encore et nous faisons la randonnée la plus connu du parc soit l'itinéraire jusqu'à la statue de Notre Dame du Saguenay qui surplombe le Fjord depuis 1881.
Le début de la randonnée est assez coriace car le dénivelé est important sur une courte distance. Très vite un premier point de vue permet d'avoir une vue complète de la baie. C'est vraiment très beau. En chemin, on croise de nombreux randonneurs français en vacances. Arrivé au sommet, il faut redescende jusqu'à la statue située au bord d'une falaise par l'intermédiaire d'escaliers en bois. Cette dernière érigée ici il y a longtemps domine le Fjord de sa belle couleur blanche. Nous déjeunons ici avec une vue magnifique sur le Fjord et les bateaux qui y passent.
Le saviez-vous?
La statue est entièrement faite de pin blanc et elle est recouverte de minces feuilles de plomb pour la protéger des intempéries. Elle mesure 9 mètres de haut et pèse plus de 3 tonnes. Elle a été découpée en une dizaine de morceau pour être hissée depuis l'eau à bras d'homme en une semaine. Avant son installation ici, elle a voyagé dans tout le Québec et a été exposée à Québec et Montréal. Sa construction est la volonté d'un habitant du Saguenay qui ayant survécu à une chute dans la glace souhaite, en remerciement, dresser là une statue majestueuse. Elle domine le Cap Trinité et constitue maintenant un bon point de repère.
La statue est entièrement faite de pin blanc et elle est recouverte de minces feuilles de plomb pour la protéger des intempéries. Elle mesure 9 mètres de haut et pèse plus de 3 tonnes. Elle a été découpée en une dizaine de morceau pour être hissée depuis l'eau à bras d'homme en une semaine. Avant son installation ici, elle a voyagé dans tout le Québec et a été exposée à Québec et Montréal. Sa construction est la volonté d'un habitant du Saguenay qui ayant survécu à une chute dans la glace souhaite, en remerciement, dresser là une statue majestueuse. Elle domine le Cap Trinité et constitue maintenant un bon point de repère.
Observation de baleines à Tadoussac
Tadoussac est une petite ville située à la fin du Fjord du Saguenay. Il y a un traversier qui permet de traverser ce dernier. La ville est connue et reconnue pour ses points de vue fantastiques sur le St Laurent et surtout pour l'observation de baleine qui peut être fait en Août-Septembre. Avec le Club plein air Laval nous allons y passer un week-end pour faire de la randonnée et de l'observation de baleines. Généralement, c'est une des premières choses que l'on visite au Québec quand on vient d'arriver. La randonnée sur les hauteurs de Tadoussac est jolie mais la météo est moyenne. Le soleil refait son apparition quand nous sommes en ville.
Nous avons un campement au bord de l'eau et en coupant les oignons pour le repas, on voit des rorquals communs sortir respirer. C'est dans ces moments simples de la vie que je trouve un bonheur immense. Le Lendemain, nous nous levons pour observer le lever du soleil sur le St Laurent et après le petit déjeuner nous faisons un peu de kayak de mer mais n'observons que très peu de faune. Nous rentrons à Québec après avoir démonté les tentes.
Une alternative souvent proposée au kayak de mer est la ballade en zodiac. J'ai cependant entendu beaucoup de mauvaises choses sur cette pratique, onéreuse, elle est aussi peu respectueuse des animaux. En plus d'être bruyante, les sociétés qui conduisent les touristes ne respectent pas la distance de sécurité minimale pour laisser l'animal en paix.
De plus la concurrence fait rage à Tadoussac, c'est un des rares endroits au Québec où on peut avoir l'impression d'être considéré comme un touriste.
Une alternative souvent proposée au kayak de mer est la ballade en zodiac. J'ai cependant entendu beaucoup de mauvaises choses sur cette pratique, onéreuse, elle est aussi peu respectueuse des animaux. En plus d'être bruyante, les sociétés qui conduisent les touristes ne respectent pas la distance de sécurité minimale pour laisser l'animal en paix.
De plus la concurrence fait rage à Tadoussac, c'est un des rares endroits au Québec où on peut avoir l'impression d'être considéré comme un touriste.
Escalade au lac long & Escalade au Mont Wright
C'est le début de l'automne et les températures ont chuté drastiquement en une semaine. Pas grave, nous nous rendons tout de même au lac long avec Pierre, Nicolas et Antoinette pour faire un peu d'escalade.
L'originalité de l'endroit est que pour accéder aux différents secteurs, il est d'abord nécessaire de passer au dessus d'une rivière avec une pseudo-tyrolienne. C'est assez drôle mais le câble n'est pas prévu pour recevoir une tyrolienne. On utilise un mousqueton de chantier pour passer. Les frottements rendent la chose difficile.
Malgré une météo capricieuse, ce fut une excellente journée de grimpe avec des voies magnifiques et aériennes sur un bon rocher. Nous nous sommes bien amusés dans des voies de niveaux 5.8 à 5.9+.
L'originalité de l'endroit est que pour accéder aux différents secteurs, il est d'abord nécessaire de passer au dessus d'une rivière avec une pseudo-tyrolienne. C'est assez drôle mais le câble n'est pas prévu pour recevoir une tyrolienne. On utilise un mousqueton de chantier pour passer. Les frottements rendent la chose difficile.
Malgré une météo capricieuse, ce fut une excellente journée de grimpe avec des voies magnifiques et aériennes sur un bon rocher. Nous nous sommes bien amusés dans des voies de niveaux 5.8 à 5.9+.
Le Mont Wright est situé à environ 30 minutes de voiture au Nord de la ville de Québec au bord des Laurentides. Il s'agit d'une ancienne propriété de la famille Wright transformée en parc après la mort du dernier représentant. Dans les guides touristiques, on parle du parc de la forêt ancienne du Mont Wright. En effet, les arbres ici n'ont jamais subit de coupes forestières ce qui rend l'endroit relativement unique. En plus d'être un endroit très prisé pour la randonnée en famille (l'accès est gratuit), il est possible de faire de l'escalade (sportive, traditionnelle ou en moulinette).
C'est l'automne (aussi appelé saison des couleurs) et nous sommes chanceux car l'été des indiens a choisi de venir s'installer sur Québec le temps d'un week-end. Avec Nicolas, Antoinette, Audrée et Ken nous passons une superbe journée de grimpe avec le rouge et le jaune des arbres et la chaleur du soleil.
Une petite via-ferrata permet d'accèder en haut des voies pour poser les cordes et faire de moulinette. Elle permet aussi de faire des prises de vues fantastiques. Sur la gauche du Mont Wright se trouve un petit secteur de voies sportives où il est bon de grimper.
Nous nous sommes rendus plusieurs fois au Mont Wright pour faire de l'escalade, la marche d'approche est relativement courte et les secteurs bien exposés au soleil.
Une petite via-ferrata permet d'accèder en haut des voies pour poser les cordes et faire de moulinette. Elle permet aussi de faire des prises de vues fantastiques. Sur la gauche du Mont Wright se trouve un petit secteur de voies sportives où il est bon de grimper.
Nous nous sommes rendus plusieurs fois au Mont Wright pour faire de l'escalade, la marche d'approche est relativement courte et les secteurs bien exposés au soleil.
Parc du Massif du Sud
Le parc du Massif du Sud se situe au Sud de Québec à environ 1 heure de route en voiture. Le parc est connu des Québécois pour ses points de vue intéressants avec les couleurs flamboyantes de l'automne. Il est aussi connu un peu plus tristement pour ses éoliennes qui couvrent les flancs de la montagne.
Il y a de nombreux sentiers de randonnée et le site web du parc est bien pourvu en conseils et en cartes. Nous formons un bon groupe de randonnée et nous nous y rendons pour avoir la chance de voir une dernière fois les couleurs sur les arbres. Nous ferons le sentier des Géants, plus grand sentier du parc avec presque 20 km de marche.
Il y a de nombreux sentiers de randonnée et le site web du parc est bien pourvu en conseils et en cartes. Nous formons un bon groupe de randonnée et nous nous y rendons pour avoir la chance de voir une dernière fois les couleurs sur les arbres. Nous ferons le sentier des Géants, plus grand sentier du parc avec presque 20 km de marche.
Le sentier des géants nous emmène jusqu'au mont St Magloire au terme d'une montée pas trop difficile. La haut, une tour d'observation permet d'avoir une vue panoramique au dessus de la cime des arbres. Nous y mangerons au soleil, il fait chaud et c'est agréable.
Pour rentrer, on utilise le sentier des passerelles qui borde un petit cours d'eau. C'est vraiment beau et le soleil nous procure une lumière rassurante et parfaite pour faire des photos.
L'endroit est magnifique, les couleurs de l'automne sont tellement belles, je passe une journée inoubliable, merci à ce petit groupe de randonneurs improvisé un vendredi soir pour le lendemain.
Pour rentrer, on utilise le sentier des passerelles qui borde un petit cours d'eau. C'est vraiment beau et le soleil nous procure une lumière rassurante et parfaite pour faire des photos.
L'endroit est magnifique, les couleurs de l'automne sont tellement belles, je passe une journée inoubliable, merci à ce petit groupe de randonneurs improvisé un vendredi soir pour le lendemain.
Le canot
Véritable institution au Québec, le Canot provient de l'héritage des premières nations qui utilisaient les voies navigables pour la pêche et pour changer de lieu entre l'été et l'hiver. Je dédicace donc une section entière à cette activité de plein air dans mon blog. L'apprentissage n'est pas aisé et il faut bien plus de temps pour maîtriser son embarcation qu'en kayak. Bienvenue sur les rivières du Québec.
Introduction - C'est quoi cette gugusse là?
Le canot se pratique le plus souvent à deux personnes (il existe néanmoins des canots solo). Qui dit deux personnes dit forcément deux rôles. La majorité du temps, la personne située à l'arrière (de préférence plus lourde) sera en charge de la direction. La propulsion étant réparti entre les deux pagayeurs.
La sécurité en canot ?
En Canot, le port du gilet de sauvetage est essentiel puisque les risques d'aller à l'eau sont importants. Le port d'un casque est requis en eau vive (voir plus loin). Des chaussons d'eau permettent aussi de marcher sur les rochers parfois coupants.
Un sifflet et un couteau peuvent s'avérer bien utiles. A l'avant et à l'arrière de l'embarcation, on attache des cordes bien utiles dans beaucoup de situations.
C'est quoi un canot ?
Un canot est une embarcation d'environ 5m de long sur 1m de large, il existe plusieurs modèles et chacun ont leurs spécificités. Il est constitué de deux bancs pour recevoir les pagayeurs, d'une barre centrale pour le portage et de deux autre barres. Même si auparavant ils étaient en bois, ils sont dorénavant le plus souvent en Royalex. Un canot deux places pèse environ 35 kg (bien qu'on jurerait qu'il en fait le double à cause de l'encombrement).
Comment on s'installe dans un canot ?
Les deux bancs paraissent bien accueillant, pourtant ils ne servent pas vraiment à s’asseoir. Un canot n'est pas une embarcation très stable, aussi il est important d'avoir son centre de gravité le plus bas possible. La position idéal pour un pagayeur sera donc à genoux avec les fesses contre le banc.
C'est quoi l'aviron ?
C'est la pagaie, elle n'est pas double comme en kayak, on pagaie que d'un seul côté, si le pagayeur à l'avant pagaie à gauche, celui à l'arrière pagaiera à droite, et inversement.
Quel sont les différents coups principaux ?
A l'avant :
Quelles sont les disciplines du canot ?
En canot, on distingue l'eau vive et l'eau calme. Le premier se fera en rivière où il y a des rapides que l'on distinguera selon une échelle de difficultés (R1 à R5). L'eau calme concerne plutôt les lacs.
Pour terminer, voici une vidéo publicitaire de Esquif, une société de canot :
La sécurité en canot ?
En Canot, le port du gilet de sauvetage est essentiel puisque les risques d'aller à l'eau sont importants. Le port d'un casque est requis en eau vive (voir plus loin). Des chaussons d'eau permettent aussi de marcher sur les rochers parfois coupants.
Un sifflet et un couteau peuvent s'avérer bien utiles. A l'avant et à l'arrière de l'embarcation, on attache des cordes bien utiles dans beaucoup de situations.
C'est quoi un canot ?
Un canot est une embarcation d'environ 5m de long sur 1m de large, il existe plusieurs modèles et chacun ont leurs spécificités. Il est constitué de deux bancs pour recevoir les pagayeurs, d'une barre centrale pour le portage et de deux autre barres. Même si auparavant ils étaient en bois, ils sont dorénavant le plus souvent en Royalex. Un canot deux places pèse environ 35 kg (bien qu'on jurerait qu'il en fait le double à cause de l'encombrement).
Comment on s'installe dans un canot ?
Les deux bancs paraissent bien accueillant, pourtant ils ne servent pas vraiment à s’asseoir. Un canot n'est pas une embarcation très stable, aussi il est important d'avoir son centre de gravité le plus bas possible. La position idéal pour un pagayeur sera donc à genoux avec les fesses contre le banc.
C'est quoi l'aviron ?
C'est la pagaie, elle n'est pas double comme en kayak, on pagaie que d'un seul côté, si le pagayeur à l'avant pagaie à gauche, celui à l'arrière pagaiera à droite, et inversement.
Quel sont les différents coups principaux ?
A l'avant :
- Circulaire : permet de tourner
- Appel : ramener l'eau vers l'embarcation
- Écart : inverse de l'Appel
- Coup en J : permet de diriger l'embarcation
Quelles sont les disciplines du canot ?
En canot, on distingue l'eau vive et l'eau calme. Le premier se fera en rivière où il y a des rapides que l'on distinguera selon une échelle de difficultés (R1 à R5). L'eau calme concerne plutôt les lacs.
Pour terminer, voici une vidéo publicitaire de Esquif, une société de canot :
Le bras du Nord
Première sortie canot en tandem avec Antoinette dans le bras du Nord, nous n'avons pas encore suivi de formation canot (et cela se voit sur la photo). Nicolas nous suit en kayak. Nous passons par deux R1 vraiment facile à négocier. Il fait beau et nous passons un moment agréable sur cette rivière. La descente est de 17km. Environ 3h nous serons nécessaire pour faire le parcours.
Rivière Jacques Cartier
Avec le club Laval plein air, nous faisons notre formation canot sur cette rivière, nous avons exploité plusieurs portions, certaines sans rapides, d'autres avec des rapides jusqu'à la limite du R3. Cette fois je suis en tandem avec Chloé, nous allons à l'eau à de nombreuses reprises (tout du moins au début). Il est difficile de comprendre les mouvements du bateau.
Le spectacle est de toute beauté puisque nous sommes dans le Parc national de la Jacques Cartier. En plus d'apprendre à lire une rivière, nous apprenons de nombreuses techniques comme les arrêts contre-courant, les reprises de courant ou encore le bac avant.
Le spectacle est de toute beauté puisque nous sommes dans le Parc national de la Jacques Cartier. En plus d'apprendre à lire une rivière, nous apprenons de nombreuses techniques comme les arrêts contre-courant, les reprises de courant ou encore le bac avant.
Trajet de l'ours - Rivière Jacques Cartier
Le trajet de l'ours est une section de la rivière Jacques Cartier. Le matin, nous équipons les voitures avec les différents canots. Nous serons 12 aujourd'hui soit 6 canots en tandem. La route est belle pour accéder à cette portion. Le départ se fait dans le parc naturel ce qui nous oblige à payer les droits d'accès alors que l'arrivée est bien en dehors du parc.
Une nouvelle fois, je suis en tandem avec Chloé, le trajet de l'ours fait environ 15 km, sur l'ensemble des rapides nous en négocions un seul (R2). Nous portageons les autres (portager est un terme québécois qui signifie que nous portons le canot sur la berge pour ne pas passer par des obstacles jugés dangeureux). La région de Tewkesbury est très jolie, l'arrivée se fait proche d'une église de laquelle la vue est simplement magnifique. Le soleil du soir baigne le lieu d'une lumière agréable.
Pont rouge - Donnacona
Aujourd'hui, nous partons à Pont rouge situé à environ 30min de voiture de Québec afin de naviguer sur la dernière portion de la rivière Jacques Cartier. L'eau est chaude et le niveau est bas, cela promet de nombreux slalom entre les roches à cravates. Les rapides devraient être tous de niveau inférieur à R3. Nous portageons le premier rapide dit "la rappe à fromage" qui présente un grand risque en cas de chavirage. Dans certains endroit on s'arrête pour étudier les rapides.
Une grande partie du trajet se fait dans un canyon, c'est vraiment magnifique d'observer les parois tombées peu à peu dans l'eau. Au dessus de nous, des oiseaux de proies nous survol. Il fait beau et les rapides sont nombreux. On s'arrête à plusieurs reprises sur de jolies plages pour vider l'eau accumulée dans le canot au cours de la descente. Au bout de 4h environ nous arrivons à Donnacona.
Pont rouge - Donnacona le retour
Nous sommes de retour pour une deuxième session sur la dernière section de la rivière Jacques Cartier. Nous serons 11 avec le club Laval plein air. Nous avons moins de chance cette fois car il pleut la majorité de la journée. Malgré cela, il y a plus de débit et par endroit une légère brume permet de donner une nouvelle dimension à cette ballade. Je refait équipe avec Antoinette.
Le débit plus important nous permet de négocier les plus grosses vagues que l'on a jamais rencontré jusqu'alors. Antoinette me confie que par moment elle a l'impression de voler à l'avant tandis qu'a l'arrière je ne cache pas que maintenir une direction s'avère parfois difficile. Dans le plus gros rapide il y a des creux d'environ 2 m ce qui donne beaucoup de sensations.
Parc de la Jacques Cartier le retour
Nous sommes de retour dans le Parc de la Jacques Cartier, nous avions prévu une autre rivière mais les niveaux d'eau nous ont contraint de revenir ici. Il fait beau, la température est agréable. Nous serons 8 du club Laval plein air pour cette journée de canot. Bien que je connais déjà bien ce parc naturel je suis encore surpris par la beauté de la vallée et par le calme qui y règne.
Après le rapide 11 que nous avons portagé, nous nous arrêtons sur une plage baignée par une douce lumière de début de soirée. C'est l'occasion pour moi d'aller à l'eau. Elle est fraiche et je n'y reste pas longtemps. En fin de journée on croise des pécheurs et je croise mes premiers "brûlots" qui se font un plaisir de faire des petits trous dans mon bras. Ils sont nombreux par ici.
Parc de la Mauricie
Le parc de la Mauricie dépend de Parcs Canada. Avec le Club plein air Laval, nous nous y rendons début Octobre pour observer une dernière fois les couleurs.
Le parc est bien pourvu en emplacements de camping, aussi, nous camperons environ au milieu du lac Wapizagonke pour aller observer la chute Waber le deuxième jour. La première journée, la météo fut exécrable,la totalité des photos de cette section ont été prises le deuxième jour quand la météo était plus clémente. Nous nous y rendons avec un groupe important de 24 personnes réparti en équipes de deux.
Il est possible de louer des canots un peu partout dans le parc, la carte disponible sur le site internet est précise (cf. carte du parc de la Mauricie).
Le parc est bien pourvu en emplacements de camping, aussi, nous camperons environ au milieu du lac Wapizagonke pour aller observer la chute Waber le deuxième jour. La première journée, la météo fut exécrable,la totalité des photos de cette section ont été prises le deuxième jour quand la météo était plus clémente. Nous nous y rendons avec un groupe important de 24 personnes réparti en équipes de deux.
Il est possible de louer des canots un peu partout dans le parc, la carte disponible sur le site internet est précise (cf. carte du parc de la Mauricie).
Après une première journée passée sous la pluie et un camping mémorable au 3/4 du lac Wapizagonke, nous reprenons notre route vers le Nord. Les paysages sont très beaux et de plus la météo est si calme qu'aucune vague ne se forme à la surface du lac ce qui permet parfois de voir une montagne rouge grâce aux érables et son reflet dans l'eau.
En milieu de journée, on entame une petite marche jusqu'à la chute Waber, incontournable d'une visite au parc de la Mauricie. Il est vrai qu'elle est très belle et impressionnante. A l'opposé du calme et de la continuité du parc, elle est bruyante et relativement haute.
Proche de là, un belvédère permet de prendre une des photos les plus connues du parc. Une vue magique sur le lac Wapizagonke. En rentrant, après avoir ranger les canots, nous attendons la navette entre Français et Allemand autour d'un bon vieux jeu de tarot.
En milieu de journée, on entame une petite marche jusqu'à la chute Waber, incontournable d'une visite au parc de la Mauricie. Il est vrai qu'elle est très belle et impressionnante. A l'opposé du calme et de la continuité du parc, elle est bruyante et relativement haute.
Proche de là, un belvédère permet de prendre une des photos les plus connues du parc. Une vue magique sur le lac Wapizagonke. En rentrant, après avoir ranger les canots, nous attendons la navette entre Français et Allemand autour d'un bon vieux jeu de tarot.
La ville de Montréal
Souvent dépréciée des Québécois de Québec, souvent appréciée des français, je décide d'aller voir par moi même Montréal, ou plutôt l'île de Montréal. Celle ville est située sur la plus grande île d'un archipel entouré par le Saint Laurent. Elle est la plus grande ville de la région de Québec avec environ 2 millions d'habitants et ressemble à une mégapole Américaine. C'est aussi une ville cosmopolite qui s'est construite à travers de nombreuses vagues d'immigration. L'espace d'un week end, je découvrirai cette ville chargée d'histoire et qui doit son essor à sa situation géographique.
Je m'y rend seul en bus depuis Québec (tickets réservés sur busbud - 2h30 de trajet) et je logerai en auberge de jeunesse (Auberge Alexandrie).
Je m'y rend seul en bus depuis Québec (tickets réservés sur busbud - 2h30 de trajet) et je logerai en auberge de jeunesse (Auberge Alexandrie).
Jour 1 : Quartier du Vieux-Montréal
La ville de Montréal doit son essor premier au commerce de la fourrure, peu à peu elle devient plus importante que Québec d'un point du vue nationale et internationale en tant que carrefour entre Vancouver et Québec et les Etats-Unis. Le vieux Montréal conserve les traces de ce passé glorieux avec quelques vieux gratte-ciels qui datent du 19ème. Il y a aussi une magnifique Basilique recommandée par le Lonely Planet. Néanmoins je ne la visiterai pas car l'entrée est payante et mon budget limité.
La ballade dans ces vieilles ruelles entre la place Royale et la place d'Armes est agréable, j'ai fait cette partie relativement tôt samedi matin, et il n'y a vraiment pas foule. En y repassant plus tard j'ai constaté que c'était un quartier très animé.
La ballade dans ces vieilles ruelles entre la place Royale et la place d'Armes est agréable, j'ai fait cette partie relativement tôt samedi matin, et il n'y a vraiment pas foule. En y repassant plus tard j'ai constaté que c'était un quartier très animé.
Jour 1 : Quartier du Vieux-Port
Le quartier du Vieux Port est une zone entièrement dévolue à des activités récréatives. Il s'élevait jadis des bâtiments industriels, aujourd'hui cela laisse place à un quartier agréable où il y a de nombreux joggeurs. On peut y apprécier une jolie vue sur le Saint Laurent et sur la tour de l'horloge construite en l'honneur des soldats tombés aux deux guerres mondiales. On peut aussi y trouver le cirque du soleil ou le bien connu Saute Moutons de Montréal.
Je loue un vélo à Ca roule Montréal pour 44$ CAD la journée. j'ai repéré un tour d'environ 50 km dans la ville. Le premier jour de ma visite sera donc consacrée à la partie Sud de la ville (remarquer que tous les plans de Montréal ne respectent pas les points cardinaux, le Nord géographique est l'Ouest pour Montréal ce qui simplifie beaucoup l'orientation).
Je loue un vélo à Ca roule Montréal pour 44$ CAD la journée. j'ai repéré un tour d'environ 50 km dans la ville. Le premier jour de ma visite sera donc consacrée à la partie Sud de la ville (remarquer que tous les plans de Montréal ne respectent pas les points cardinaux, le Nord géographique est l'Ouest pour Montréal ce qui simplifie beaucoup l'orientation).
Jour 1 : Canal de Lachine
Au niveau de Montréal, une déformation géologique provoque des rapides dans le St Laurent et constitue donc ainsi un barrage naturel pour les bateaux. L'ouverture du Canal de Lachine a permis de circuler entre l'océan et les grands lacs. Par la suite, l'ouverture d'un canal maritime au sud de Montréal a causer le déclin du Canal Lachine. Ce dernier a été réaménagé en espace vert et en pistes cyclables très prisées des Montréalais. Je me rends jusqu'au parc René Lévesque à vélo. Je croise de nombreux cyclistes, joggeurs ou encore des personnes faisant du rolleur.
Environ à mi-chemin, je passe à proximité du Marché Atwater où je fais le plein de fruits pour un pic-nic improvisé. Je reprends ensuite ma route vers l'ouest. Je traverse de nombreuses friches industrielles qui ont été réhabilitées en appartement. Par endroit j'ai la sensation d'être sur d'anciens canaux du Nord de la France. Il fait beau et c'est un réel plaisir de se balader dans un endroit aussi agréable et hors des sentiers battus.
Jour 1 : Parc René Lévesque et Parc des rapides
Le parc René Lévesque offre une jolie vue sur le lac St Louis, c'est vraiment grand et on a plus l'impression de faire face à la mer. Le parc est joliment arboré et de nombreuses personnes font des barbecues. L'ambiance est familiale est reposante. Je fais une pause d'environ une heure pour manger avant de reprendre ma route. De nombreuses sculptures jalonnent le parc. Pour l'une d'elle (photo ci-dessous) l'auteur s'est inspiré de gravures pouvant s'observer sur le site de Gavrinis dans le Morbihan.
Après être passé au parc des rapides consacré comme son nom l'indique aux rapides du St Laurent, je reprends ma route pour essayer de retrouver le Canal Lachine, pour ce faire je dois traverser la ville, je me perds un peu dans les différents quartiers et je croise un Montréalais à vélo qui me propose spontanément de m'aider en passant par une zone industrielle connue pour ses tags. Selon lui, les tags de ce quartier changent très régulièrement. Ils sont tous plus beaux les uns que les autres et j'ai du mal à choisir celui que je prendrai en photo.
Jour 1 : Parc Jean Drapeau
Je reprends ma route en direction du Parc Jean Drapeau, je passe le pont Jacques Cartier toujours à vélo. La montée est plus impressionnante qu'elle en a l'air et malgré la chaleur, j'arrive assez vite sur l'île Sainte Hélène. Sur cette île, on y trouve un immense parc d'attraction et aussi les œuvres construites pour l'exposition universelle de 1967. La vue sur Montréal d'ici est vraiment belle. A proximité, se trouve l'île Notre Dame et son circuit de F1. Hasard du calendrier, je suis à Montréal le jour du grand prix et je croise de nombreux touristes bedonnants, habillés de T-shirts et/ou de casquettes d'écuries et armés de glacières remplies de bières.
La Biosphère est certainement l'attraction principale du parc. Dans l'ancien pavillon des États-Unis à l'exposition universelle se trouve maintenant le musée de l'environnement de la ville de Montréal. Devant, il y a de nombreuses affiches magnifiques sur différentes régions du Canada. A proximité, on peut aussi trouver la sculpture "L'Homme" de Calder réalisée entièrement en acier inoxydable et haute de 24 mètres. Le parc est agréable est plus calme que la ville, par moment j'entends le moteur des F1 vrombir. Le parc doit être encore plus agréable un jour normal sans le grand prix.
Jour 1 : Quartier international
Après avoir rendu mon vélo, je me dirige vers le quartier international situé à deux pas du vieux port. Le contraste est saisissant, on est ici dans un vrai centre ville économique à l'américaine avec ses gratte-ciels. Ils sont relativement petits, il faut savoir qu'ici la loi interdit les bâtiments supérieurs à 200m de haut afin de préserver la vue sur le Mont Royal. Je trouve ce quartier plutôt agréable et la rue Ste Catherine qui s'étire sur presque toute la ville bouillonne d'activité (C'est dans cette même rue plus à l'Ouest qu'on peut trouver le célèbre bar "les foufounes électriques").
Ici, le récent et l'ancien se côtoient au sein des bâtiments. Il n'est pas rare de croiser des églises au beau milieu de ce quartier commercial. C'est une constatation que l'on peut faire de nombreux centres villes économiques calqués sur le modèle américains (comme Vancouver par exemple) mais cela me surprend toujours. Je me dirige ensuite vers le quartier du plateau (j'en parlerai un peu plus tard) pour déguster une poutine chez Patati Patata avant de rentrer me coucher à mon auberge.
Jour 2 : Parc du Mont Royal
Je me lève tôt ce matin, cette deuxième journée sera consacrée au Nord de Montréal. Je me dirige donc vers le Parc du Mont Royal. En chemin je visite le campus de l'Université anglophone de Montréal, l'Université McGill (du nom se son riche fondateur). Le campus de cette université renommée est agréable et est englobé dans la ville, si bien qu'il est parfois difficile de s'apercevoir que l'on est sur un campus universitaire. Sur les hauteurs de l'université commence le sentier sinueux pour accéder à la terrasse du chalet du Mont Royal.
Sur l'immense terrasse du chalet ou se déroule un cours de yoga en plein air, on peut profiter d'une vue panoramique sur la ville de Montréal. Par la suite je marche dans le parc du Mont Royal, je me dirige vers le lac aux castors, l'hiver on peut faire du patin à glace dessus. La plus grosse partie du parc est consacrée à deux immenses cimetières très boisés. Ils sont tellement grands qu'il est possible d'y circuler en voiture. La ballade y est malgré tout paisible. Je me dirige ensuite vers la croix du parc, véritable emblème de Montréal. A proximité il est possible d'avoir une jolie vue sur le quartier du plateau. Au loin on aperçoit le stade olympique et sa fameuse tour penchée.
Je descends ensuite du côté du Parc Jeanne Mance pour profiter de l'émulation des dimanches tamtam. Pour de nombreux montréalais c'est une véritable institutions, au rythme des djembés, de nombreux jeunes viennent ici faire de la slack line ou boire des bières entre amis le dimanche après-midi.
Jour 2 : Le Plateau et le parc La Fontaine
Je termine ma visite de Montréal par le quartier du Plateau parfois surnommé "la petite France" en effet de nombreux français vivent ici. Ce quartier est agréable, on y trouve quantité de petites rues arborées et de restaurant. Il est idéalement situé au cœur de la ville. Je passe au Fairmount Bagel et aussi au restaurant Schwartz's situé sur le boulevard St Laurent pour déguster les spécialités de ces deux enseignes.
De nombreux escaliers extérieurs avec balcons permettent d'accèder aux étages supérieurs des maisons. Les balcons qui donnent sur les rues ombragées sont utilisés pour le stockage, pour le barbecue ou encore pour la farniente. On a pas l'impression d'être dans une grande ville et bien que le plateau soit le quartier le plus densément peuplé, il en demeure très agréable. Je fais un détour par le Parc La Fontaine, deuxième poumon vert de la ville où je passe l'après-midi à bouquiner dans l'herbe comme de nombreux montréalais. L'ambiance est ici bien plus familiale qu'au Mont Royal. Avant de partir je test le restaurant à poutine le plus connu de Montréal (certains diront du Québec tout entier), la Banquise. Je suis un peu déçu de cette poutine bien trop grasse à mon gout. Je reprends le bus à 20h pour Québec.
Deux jours intensifs suffisent pour avoir un aperçu global de la ville, je n'ai pas visité la cité olympique ou encore le musée Pointe à Callière tout deux conseillés par le Lonely afin d'économiser un peu d'argent.
Deux jours intensifs suffisent pour avoir un aperçu global de la ville, je n'ai pas visité la cité olympique ou encore le musée Pointe à Callière tout deux conseillés par le Lonely afin d'économiser un peu d'argent.
Les villes d'Ottawa et de Gatineau
Ottawa, l’anglophone, capitale du Canada, et Gatineau la francophone sont séparées par la rivière des Outaouais. Ces deux villes constitueront une première étape d’un voyage qui passera par Toronto, New York et Boston. Ottawa abrite le parlement du Canada. Ce dernier est au centre de la ville et des activités touristiques que propose la capitale. L’espace de deux jours je vais visiter cette ville qui est brutalement devenue capitale de cet immense pays alors qu’elle n’était encore qu’une ville de bucherons. Je m’y rends seul en covoiturage depuis Québec avec Amigos. Je loge au Hi Hostel Ottawa (une auberge située dans une ancienne prison qui serait hantée).
Jour 1 : Le Parlement d'Ottawa
J’arrive à Ottawa à 12h30. Le temps de déposer mes bagages, je suis devant le parlement vers 13h30. Les billets pour les visites sont gratuits et ces dernières sont proposées en anglais et en français. J’ai de la chance car en ce début d’après midi il ne reste déjà plus que des billets pour les visites guidées en français. La mienne débute à 14h30. J’ai donc le temps d'explorer l’extérieur de ce bâtiment magnifique. Depuis la colline du Parlement il est possible d’avoir une belle vue sur toute la ville et sur Gatineau. La visite me permet d’en apprendre plus sur l’histoire d'Ottawa et également sur le système politique Canadien. A 17h30, j’enchaîne avec le bâtiment de l’Est qui conserve le bureau (laissé en état) du premier Premier Ministre Canadien, celui de John A. Macdonald.
Point Histoire :
Au moment où Ottawa est nommée capitale en 1857 par la reine Victoria, la ville n’est encore qu’une bourgade de bucherons. Elle est juste à la frontière entre le Canada Ouest (qui deviendra l’Ontario) et le Canada Est (qui deviendra le Québec) et se situe à bonne distance des USA avec qui le Canada est entré en guerre en 1812. La ville restera capitale au moment de la confédération en 1867. Après l’incendie de 1916 duquel seule la bibliothèque a survécu, le parlement est agrandi et reconstruit en pierre cette fois. La tour principale (tour de la Paix) a été construite entre 1919 et 1927 en l’honneur des soldats canadiens tombés pendant la première guerre mondiale.
Le plus surprenant de la visite demeure la bibliothèque qui est donc le seul vestige de l'ancien parlement. Ses énormes portes en métal l'auraient protégée pendant que l'incendie ravageait le reste du bâtiment. Le silence y est religieux car elle sert encore aux employés du Parlement du Canada. Il est possible également de visiter la tour centrale mais je ne le ferai pas. La queue pour y accéder est immense et dehors il fait un temps merveilleux, je préfère aller explorer la ville.
Jour 1 : Canal Rideau
Le canal rideau parcourt la ville d’Ottawa. L’été, c’est à pied ou en vélo qu’il se parcoure tandis que l’hiver il se transforme en une gigantesque patinoire (avec même des terrasses sur la glace). Ce canal n'est bien évidemment pas naturel, il s'agit de l'un des projets militaires les plus ambitieux en Amérique du Nord au 19ème. Le canal relit Ottawa à Kingston, 200 km plus au Sud, afin de pouvoir envoyer des troupes rapidement en cas d'invasion Américaine. Les travailleurs sont surtout issus de l'immigration européenne et les conditions de travail sont dures. Seulement 6 ans ont été nécessaires pour la construction.
Le plus bel attrait est sans doute l’échelle d’écluses qui permet de passer de la rivière des Outaouais au dit Canal. Ces écluses peuvent être admirées depuis la terrasse agréable du Fairmont Hôtel ou encore depuis la terrasse du Musée Bytown (5$ CAD avec ID étudiant) qui retrace l’historique de la construction du Canal et présente brièvement l’histoire de la ville d’Ottawa (Je le visiterai le lendemain). Cet endroit est un réel coup de cœur, j'y reviendrai souvent pendant mon séjour à Ottawa.
Jour 1 : Marché ByWard et son/lumière sur le Parlement
En fin de journée je vais au Marjor’s Hill Park, l’un des espaces verts les plus importants de la ville. L’ambiance y est paisible, il y a peu de touristes, les personnes présentes profitent du calme pour faire un Pique-nique. Un excellent point de vue pour observer le coucher de soleil est la statue de Samuel de Champlain située au bout du parc. Le point de vue couvre une bonne partie de Gatineau et d’Ottawa.
Je termine la journée au marché ByWard, véritable centre d’activité de la ville. Il y a énormément de petites boutiques et de restaurants où manger. Je reviendrai ici demain soir pour manger quelque chose. Je retourne à l’auberge pour profiter de la soirée avec les personnes de ma chambre. A 21h30, il y a un spectacle de son et lumière projeté sur le parlement. Il y a foule et le spectacle est digne des shows que j’ai pu voir notamment à Rennes ou Lyon. L’histoire du Canada est brièvement retracée à grand renfort d’effets lumineux. Je n’ai malheureusement pas pu prendre de photos, mon appareil ne me le permettant pas.
Jour 2 : Relève de la garde et circuit à vélo
Ce matin, j’assiste à la relève de la garde à 10h devant le Parlement. Le spectacle est intéressant mais très long, pas moins de 45 minutes de parades militaires sont présentées. Ce qui rend le spectacle mou et ennuyeux sur la fin. C’est bien dommage. Je poursuis la matinée sur le musée Bytown situé à côté de l’échelle d’écluses. Une petite heure suffit pour en faire le tour. Vers 12h je loue un vélo à RentaBike pour 8h (32 $ CAD). Ils me proposent de faire un grand tour (ligne en rouge sur la carte principale) de la ville pour finir ensuite par Gatineau et Rideau Hall comme je l’avais prévu au début.
La ballade commence sur les bords du Canal Rideau pour très vite s’engouffrer dans la campagne d’Ottawa. Au bout d’environ 30 minutes on arrive à la ferme expérimentale. Un vaste espace d’expérimentation en plein champ. Une partie a été laissée à des artistes qui ont fait un travail merveilleux. Je retiendrai principalement le labyrinthe sous un chêne et l’œuvre de l’artiste qui a conçu un jardin à partir de la sérotonine. Au bout d’environ 2h on est de retour sur les bords de la rivière des Outaouais. Je passe bientôt un pont pour accéder à Gatineau. Depuis les berges, les vues sur Ottawa sont merveilleuses. Il est environ 16h, sois je fais le Musée de la civilisation très coté de Gatineau, ou je me dirige vers Rideau Hall qui propose une visite gratuite.
Étant donné que j’ai déjà visité des musées comparables à Vancouver et Québec, je choisi la deuxième possibilité et je vais visiter la maison du gouverneur général à Rideau Hall.
Étant donné que j’ai déjà visité des musées comparables à Vancouver et Québec, je choisi la deuxième possibilité et je vais visiter la maison du gouverneur général à Rideau Hall.
J’y arrive 30 min avant la fermeture. Je suis chanceux. Le parc est vaste et très sympa. Il est construit de manière à ce que la fastueuse demeure apparaisse d’un coup au détour d’un virage. C’est impressionnant. La demeure du gouverneur général (qui représente l’autorité de la reine au Canada) est digne de l’intérieur des plus beaux hôtels particuliers d’une capitale européenne. Je passe un contrôle sécurité où les gardes francophones sont très heureux de parler à un français. Le soir, après avoir rendu mon vélo, je vais profiter du coucher de soleil aux écluses depuis la terrasse du Fairmont Hotel.
La ville de Toronto et Niagara Falls
Toronto est la plus grande ville du Canada et la capitale de la province de l'Ontario. Elle est située sur les rives du Lac Ontario. La ville est reconnue pour quelques activités touristiques même si la plupart des touristes la dénigre pour aller passer une journée à Niagara Falls. Je passerai 3 jours à Toronto pour explorer un peu cette mégapole. C'est la deuxième étape de mon "city-trip", J'y viens en bus depuis Ottawa avec Greyhound. j'ai un peu tardé pour réserver mes hébergements, donc je logerai dans deux auberges différentes. Le Hi-Hostel Toronto d'abord puis le Canadian Backpackers Inn ensuite. Ces deux auberges sont situées de part et d'autre du centre ville. A Niagara Falls, je logerai au Hi-Niagara une petite auberge très sympathique à environ 30 min à pied des chutes.
Jour 1 : Distillery District
J'arrive à Toronto vers 13h30 après être parti d'Ottawa vers 9h le matin. Je marche jusqu'au Hi-Hostel sur Church street à deux pas du vieux Toronto. Après avoir déposé mes bagages, je marche en direction du Distillery District. Sur le chemin, je découvre le St James Park ou encore le Gooderham building (le bâtiment triangulaire sur la photo). Ce dernier est bien souvent comparé à son grand frère bien connu de New York.
En chemin, on passe devant le St Lawrence Market, je prends le temps de le visiter, il regorge littéralement de marchands, je n'y ferai pas mes courses mais cela doit être une joie de faire ses courses ici si on habite le quartier. Je vois certaines personnes venir faire le plein de saucisses en vue d'un barbecue. L'ambiance est détendue. Je continue ma route vers le Distillery District à environ 15-20 min à pied. C'est une ancienne distillerie reconvertit en magasins de luxe et en boulangeries/pâtisseries. Ici c'est le royaume de la brique, il y en a du sol au plafond. Je me sens un peu dans le Nord de la France. Je rentre dans quelques magasins de décorations qui donnent des idées originales.
Jour 1 : CN tower, downtown et musée des beaux arts
Voilà le véritable symbole de Toronto, difficile de manquer cette tour de 553.33 m de haut (elle s'invite d'ailleurs sur quasi tout les clichés que j'ai fait). Il y a un restaurant et une plateforme d'observation située à 346 m. La CN Tower est une gigantesque antenne qui a été bâtie entre 1973 et 1976 pour pallier aux problèmes de mauvaises réceptions à causes des nombreux buildings. L'ascension coûte 32 $ CAD. Je ne visiterai pas cette attraction pour plusieurs raisons, je trouve déjà cela très cher (sans compter la fil d'attente qui peut être très longue). Je ne comprends pas tellement l’engouement de nombreux guides touristiques pour la tour qui, à mon sens, n'est que peu impressionnante et relève d'une esthétique douteuse me rappelant la moins connue antenne de Prague.
Je visite ensuite le centre ville, je passe notamment par la gare centrale, la plus grande du Canada qui s'inspire de la gare Union de New York. Le centre ville est d'inspiration très américaine avec de nombreux buildings. Toronto est souvent comparé à New York de ce côté.
Je visite ensuite le centre ville, je passe notamment par la gare centrale, la plus grande du Canada qui s'inspire de la gare Union de New York. Le centre ville est d'inspiration très américaine avec de nombreux buildings. Toronto est souvent comparé à New York de ce côté.
En fin de journée, je me dirige vers le Musée des Beaux-Arts de Toronto. Je n'avais pas vraiment prévu de le visiter mais le réceptionniste de mon auberge me l'a conseillé puisque c'est gratuit les mercredis soirs. Je suis chanceux. Il y a énormément de monde et beaucoup de jeunes, c'est vraiment une bonne chose que certains musées prennent cette initiative. Outre des toiles merveilleuses de Picasso, je pense qu'une des peintures majeures du Musée est Le massacre des Innocents de Rubens représentant l'épisode biblique du massacre des Innocents à Bethléem. Au sous-sol, il y a de nombreuses maquettes de bateaux, je les regarde avec des yeux d'enfant.
Jour 2 : Casa Loma, Musée Royal de l'Ontario (ROM) et Université de Toronto
Ce matin, je visite le Eaton center avant l'ouverture des magasins. Il s'agit un immense centre commercial recouvert d'une verrière, ça rend l'endroit très lumineux malgré la météo incertaine d’aujourd’hui. Je passe rapidement à côté du Old et du New city hall de Toronto. L'architecture du deuxième est novatrice bien que discutable. Je trouve que bien qu'original, le bâtiment a particulièrement mal vieilli. Je prends ensuite le métro jusqu'à l’arrêt Dupont pour visiter la Casa Loma (24$ CAD). Le château d'inspiration écossaise a été bâti par Sir Henry Mill Pellatt. On dit de ce dernier qu'il possédait la majeure partie des richesses de l'Est Canadien dans les années 1900.
La bâtisse a été cédée à la ville de Toronto à la suite de la descente aux enfers du propriétaire. Un musée occupe maintenant la demeure, il retrace la vie glorieuse de Pellatt jusqu'à sa mort dans la pauvreté et ses funérailles nationales.
La bâtisse a été cédée à la ville de Toronto à la suite de la descente aux enfers du propriétaire. Un musée occupe maintenant la demeure, il retrace la vie glorieuse de Pellatt jusqu'à sa mort dans la pauvreté et ses funérailles nationales.
Le saviez-vous?
Au moment où la mairie de Toronto gagne la possession du bâtiment, l'option de détruire le site qui tombe en ruine a été sérieusement considérée. L'idée -qui paraissait alors farfelue- de le restaurer et de l'ouvrir au publique a néanmoins été retenue. De nos jours, c'est l'un des édifices les plus visités de Toronto. Le château est également souvent utilisé comme décor de cinéma avec des films comme X-Men ou Scott Pilgrim v.s. The World.
Au moment où la mairie de Toronto gagne la possession du bâtiment, l'option de détruire le site qui tombe en ruine a été sérieusement considérée. L'idée -qui paraissait alors farfelue- de le restaurer et de l'ouvrir au publique a néanmoins été retenue. De nos jours, c'est l'un des édifices les plus visités de Toronto. Le château est également souvent utilisé comme décor de cinéma avec des films comme X-Men ou Scott Pilgrim v.s. The World.
Je me dirige ensuite à pied vers l'Université de Toronto située proche du centre ville. C'est un beau campus, les préparatifs pour la rentrée scolaire sont en cours et le lieu retrouve un peu de son effervescence. Je trouve de nombreux vieux bâtiments élégants en pierre. Il s'agit de la meilleure Université Canadienne selon certains classements. Je passe une heure à voyager entre les différents buildings. C'est un endroit agréable pour faire une pause sur un banc.
Sur le campus, se trouve le Musée Royal de l'Ontario (ROM) (14.5 $ CAD avec ID étudiant). C'est le plus beau Musée d'histoire naturelle que j'ai visité de ma vie (et non je n'exagère pas tant que ça). Je retiendrai principalement la galerie des fossiles de dinosaures ou encore la galerie consacrée aux minéraux et météorites. J'y passe environ 3 heures et je me mords les doigts de ne pas y passer plus de temps. Il y a de quoi y passer une journée entière. A noter, la plupart des panneaux sont traduits en français ce qui est agréable car malgré mon bon niveau d'anglais, il est appréciable de lire toutes les explications dans la langue de Molière.
Jour 3 : Waterfront et Fort York
J'ai été surpris de constater que l'on peu bien aisément passer un week-end à Toronto sans jamais apercevoir le Lac Ontario. La ville s'est développée est a négligé ses rives. C'est un secteur très urbanisé et il y a même l'autoroute Gardiner qui longe le lac. Il faut chercher un peu pour accéder au waterfront (il faut notamment passer sous l'autoroute). La ville a néanmoins compris son erreur et a insufflé beaucoup d'argent dans des plans d'urbanisations des rives du Lac Ontario. De nos jours, un peu comme à Montréal, c'est un endroit qui mêle intelligemment l'ancien et le nouveau avec de nombreux petits espaces verts.
Je marche le long du Waterfront jusqu'au Fort York, ce fort a une histoire riche puisque il est au centre de la bataille de York (l'ancienne Toronto) pendant la guerre. La visite retrace l'histoire de la guerre étape par étape et propose des reconstitutions de batailles. J'assiste donc à des tirs de fusils d'époque ainsi qu'à un tir de canon. Je comprends mieux pourquoi les tenues militaires de l'époque sont très voyantes. La quantité de fumée produite est impressionnante et seule la couleur des vestes permet de distinguer où sont les soldats adverses et ceux de son camp.
Le saviez-vous?
Entre 1812 et 1815 éclate une guerre entre les USA et l’Angleterre sur les terres Canadiennes. Les premiers supportaient mal la présence des seconds en Amérique du Nord suite à la guerre d'indépendance un peu plus tôt. Des batailles ont eu lieu notamment dans la région des Grands lacs (qui aboutira au saccage du fort et de la ville de York) et dans l'Océan. Pour se venger du saccage du fort York, les anglais bruleront notamment la Maison Blanche à Washington en 1814. La guerre prendra fin avec Le traité de Gand, aucun changement n'est à signaler au niveau des frontières, la guerre est un match nul.
Entre 1812 et 1815 éclate une guerre entre les USA et l’Angleterre sur les terres Canadiennes. Les premiers supportaient mal la présence des seconds en Amérique du Nord suite à la guerre d'indépendance un peu plus tôt. Des batailles ont eu lieu notamment dans la région des Grands lacs (qui aboutira au saccage du fort et de la ville de York) et dans l'Océan. Pour se venger du saccage du fort York, les anglais bruleront notamment la Maison Blanche à Washington en 1814. La guerre prendra fin avec Le traité de Gand, aucun changement n'est à signaler au niveau des frontières, la guerre est un match nul.
Jour 3 : Les îles de Toronto
Il y a différents ferrys qui se rendent sur les îles de Toronto. Ces dernières forment un gigantesque espace vert où se reposer. La traversée est abordable (7$ CAD /adulte) et les ferrys sont nombreux jusque tard dans la nuit. A mon arrivée vers 14h, le prochain ferry part pour Centre Island, la plus fréquentée de ce petit chapelet. On peut notamment y trouver un petit parc d'attraction pour les plus jeunes. Je ne reste pas longtemps ici, je suis venu chercher un peu de calme. En descendant un peu vers le Sud, on arrive à la promenade le long du lac Ontario. On saisit enfin la grandeur de ce lac qui ressemble bien plus à une mer.
Les activités sur les îles sont nombreuses, outre la randonnée, il y a de nombreux ateliers didactiques pour les enfants. Je trouve le lieu intéressant et je suis content de voir que la ville de Toronto a choisi de protéger l’endroit (un aéroport occupe quand même une partie importante du parc à l’Ouest). Il y a des plages un peu partout et l’autorisation de baignade dépend étroitement de la qualité des eaux du lac Ontario. On peut noter la présence d’une « clothing optional beach » à l’extrémité Ouest du parc, chose rare au Canada.
Le saviez-vous?
Les îles de Toronto n'ont pas toujours été des îles. Au gré des tempêtes, la géographie du site a beaucoup changé. De nos jours, c'est un ensemble de petites îles où l'on peut trouver énormément de bateaux de plaisance. C'est assez cocasse de trouver au beau milieu de l'île principale un phare. Ce dernier était autrefois au bord de l'eau.
Les îles de Toronto n'ont pas toujours été des îles. Au gré des tempêtes, la géographie du site a beaucoup changé. De nos jours, c'est un ensemble de petites îles où l'on peut trouver énormément de bateaux de plaisance. C'est assez cocasse de trouver au beau milieu de l'île principale un phare. Ce dernier était autrefois au bord de l'eau.
Jour 4/Jour 5 : Chinatown et Niagara Falls
Des effigies de Bouddha, des draps décorés avec Ganesh, des étales avec des fruits étranges, des objets kitchs, des odeurs épicées…aucun doute, je suis à Chinatown. Le quartier s’est développé grâce à la diaspora chinoise. De nos jours c’est un quartier animé, je le visite pendant une courte matinée. Pauline, une française que j’ai rencontrée à l’auberge, me rejoint pour déjeuner. Nous trouvons un petit restaurant où nous sommes les deux seuls occidentaux. La nourriture y est excellente. Vers 13h, je retourne seul vers le waterfront et je visite le musée des trains. Rien de fantastique, le plus impressionnant est dehors et se visite gratuitement donc je ne le conseille pas. Je rentre à l’auberge récupérer mon sac avant de prendre mon bus pour Niagara Falls à 17h.
J'arrive à Niagara Falls vers 19h, le quartier de la gare est désert et relativement abandonné, l'ambiance y est glauque, on ressent bien que les activités économiques ont déserté la ville pour être à côté des chutes. Heureusement l'auberge n'est pas bien loin. Après m'être restauré, je prends la direction des chutes pour les voir de nuit (environ 30 minutes à pied).
J'arrive à Niagara Falls vers 19h, le quartier de la gare est désert et relativement abandonné, l'ambiance y est glauque, on ressent bien que les activités économiques ont déserté la ville pour être à côté des chutes. Heureusement l'auberge n'est pas bien loin. Après m'être restauré, je prends la direction des chutes pour les voir de nuit (environ 30 minutes à pied).
La ville de Niagara Falls est l'exemple même de la bêtise humaine. En effet, il y a eu une urbanisation galopante et anarchique du site en vue de contenter ces masses de touristes qui viennent voir ce site majeur. Il y a beaucoup de monde, dans ce temple de la consommation de masse, les enfants hurlent et pleurent, les parents crient, les gens bousculent pour prendre une photo comme si les chutes aller disparaître la minute suivante. Cette ambiance m'a brisé la magie de l'endroit.
J'y retourne le matin très tôt pour échapper un peu à l'effervescence de la journée. A 7h30, la lumière est belle et à part quelques joggeurs, je suis seul avec les chutes. C'est beau et j'apprécie enfin l'endroit. Je rejoins ensuite une ballade à vélo vers Niagara on the lake avec les gens de mon auberge, je rencontre notamment Sébastien, un Québécois, Claudia, une suisse, ou encore Trévor de Hong Kong.
Le saviez-vous?
"Les chutes du Niagara" où le Lac Erie se jette dans le Lac Ontario n'est pas leur nom officiel. Les chutes canadiennes sont les chutes en fer à cheval tandis que les chutes américaines n'ont pas de nom. Une autre attraction bien moins connue est la grande machine à laver après les chutes.
C'est un immense tourbillon créé par le courant, cela vaut vraiment le détour selon moi.
"Les chutes du Niagara" où le Lac Erie se jette dans le Lac Ontario n'est pas leur nom officiel. Les chutes canadiennes sont les chutes en fer à cheval tandis que les chutes américaines n'ont pas de nom. Une autre attraction bien moins connue est la grande machine à laver après les chutes.
C'est un immense tourbillon créé par le courant, cela vaut vraiment le détour selon moi.
La Gaspésie
Le véritable berceau du Canada moderne, La Gaspésie est une terre de montagne, son nom est un dérivé du mot Gaspé qui est un dérivé du terme micmac « Gespeg » signifiant « fin des terres ». Entre montagnes et mer la Gaspésie a de nombreuses facettes et elle est souvent présentée (à raison) comme la plus belle partie du Québec. Les activités y sont nombreuses et variés, et a chaque nouvel endroit on a la bouche bée à quel point c'est merveilleux. Je fais le voyage par un beau weekend prolongé d'automne avec Nicolas et sa voiture. Nous avons prévu de faire la bouche en 4 jours soit environ 1700 km.
La Gaspésie est tellement vaste et il y a tellement de choses à dire qu'elle mérite bien une sous partie dans ce blog.
La Gaspésie est tellement vaste et il y a tellement de choses à dire qu'elle mérite bien une sous partie dans ce blog.
Grimpe à Kamouraska et camping de Cap-Chat
La première étape pour Nicolas et moi sera une demi-journée d’escalade à Kamouraska. Il s’agit de ma deuxième visite sur le lieu, aussi je n’ai pas grand-chose à dire à par que cela reste un de mes endroits préférés du Québec. La nature est bien plus éveillée qu’à ma dernière visite où il y avait encore de la neige un peu partout.
Nous avons passé un agréable moment sur des voies ensoleillées. Il fait un peu plus froid que prévu et c’est dur pour les doigts le matin. Je vous laisse profiter des photos qui sont bien plus éloquentes que des mots.
Nous avons passé un agréable moment sur des voies ensoleillées. Il fait un peu plus froid que prévu et c’est dur pour les doigts le matin. Je vous laisse profiter des photos qui sont bien plus éloquentes que des mots.
Nous reprenons la route vers 14h. L'objectif est d'atteindre Cap-Chat pour dormir dans un camping. Nous arrivons bien après la tombée de la nuit et nous nous installons dans un camping complètement vide. Nous en profitons pour faire un immense feu de camp, c'est peut être le dernier de l'année alors on en profite.
Nous nous sommes vraiment rendu compte de l'endroit que le lendemain avec la lumière du jour. La côte est vraiment belle, nous entrons vraiment en Gaspésie, cette province tournée vers la mer.
La région est désertée de ses touristes à l'automne, c'est vraiment agréable de se sentir si seul sur la route.
Nous nous sommes vraiment rendu compte de l'endroit que le lendemain avec la lumière du jour. La côte est vraiment belle, nous entrons vraiment en Gaspésie, cette province tournée vers la mer.
La région est désertée de ses touristes à l'automne, c'est vraiment agréable de se sentir si seul sur la route.
Parc de la Gaspésie
Nous partons tôt de Cap-Chat pour se rendre dans le parc de la Gaspésie pour la journée, on aimerait se mesurer à la randonnée du Mont Richardson, le sommet le plus haut du parc ouvert au public en cette saison.
Le vrai sommet, le Mont Jacques Cartier (qui est aussi le troisième sommet du Québec), est fermé en automne pour la reproduction des caribous.
On arrive au parc vers 10 h du matin, la météo est mauvaise, une chape de brouillard occupe le parc. Elle est sensée se lever à la mi-journée mais cela n'est pas certain. Après avoir payé les frais d'entrée, nous partons sur le chemin abrupt qui mène au Mont Richardson. Nous sommes surpris car plus on monte, plus il y a de la neige. Au sommet il doit faire environ -5°C avec des rafales de vent importantes. Nous n'y restons pas longtemps.
Le vrai sommet, le Mont Jacques Cartier (qui est aussi le troisième sommet du Québec), est fermé en automne pour la reproduction des caribous.
On arrive au parc vers 10 h du matin, la météo est mauvaise, une chape de brouillard occupe le parc. Elle est sensée se lever à la mi-journée mais cela n'est pas certain. Après avoir payé les frais d'entrée, nous partons sur le chemin abrupt qui mène au Mont Richardson. Nous sommes surpris car plus on monte, plus il y a de la neige. Au sommet il doit faire environ -5°C avec des rafales de vent importantes. Nous n'y restons pas longtemps.
Le parc est vraiment magnifique, il se distingue du reste du Québec par un paysage bien plus montagneux. Le soleil arrive enfin vers 14h et nous profitons d'une fin d'après-midi parfaite. Le parc permet de faire de la randonnée un peu plus aérienne qu'ailleurs au Québec et c'est plaisant.
Au retour, nous faisons un crochet par le lac aux Américains réputé pour être le plus beau du parc. Il est vrai que l'endroit est beau. Nous ne restons toutefois pas trop longtemps, on aimerait prendre un peu d'avance vers le Forillon pour profiter du parc du Forillon demain. Vers 17h nous quittons donc le parc de la Gaspésie pour retrouver la route du littoral et aller encore un peu plus vers l'Ouest.
Nous faisons un arrêt rapide à Sainte Anne des monts pour acheter boissons chaudes et nourriture.
Au retour, nous faisons un crochet par le lac aux Américains réputé pour être le plus beau du parc. Il est vrai que l'endroit est beau. Nous ne restons toutefois pas trop longtemps, on aimerait prendre un peu d'avance vers le Forillon pour profiter du parc du Forillon demain. Vers 17h nous quittons donc le parc de la Gaspésie pour retrouver la route du littoral et aller encore un peu plus vers l'Ouest.
Nous faisons un arrêt rapide à Sainte Anne des monts pour acheter boissons chaudes et nourriture.
Route pour Forillon
Un onglet consacré à une route, cela peut paraître singulier mais la route qui longe le littoral en vaut vraiment la peine. Nous nous arrêtons dans la région de Madeleine dans un camping fermé pour la saison mais dont les propriétaires nous laissent occuper les lieux gratuitement.
Il fait nuit depuis un bon moment et nous ne sommes pas arrivés aussi loin que prévu. Cela dit c'est dommage de faire cette route de nuit car la vue vaut le détour. Le lendemain matin, après une baignade vivifiante pour Nicolas dans une eau que j'estime à 12°C nous reprenons la route.
Il y a de nombreux phares sur la route car les accidents de navigation ont été nombreux dans le passé.
Il fait nuit depuis un bon moment et nous ne sommes pas arrivés aussi loin que prévu. Cela dit c'est dommage de faire cette route de nuit car la vue vaut le détour. Le lendemain matin, après une baignade vivifiante pour Nicolas dans une eau que j'estime à 12°C nous reprenons la route.
Il y a de nombreux phares sur la route car les accidents de navigation ont été nombreux dans le passé.
Nous nous arrêtons à presque chaque phare que nous voyons. J'en retiendrais principalement deux : le premier est la station de phare de Pointe-à-la-Renommée (phare rouge sur la photo) qui abrite aussi la station Marconi d'où a été émis le premier message radiotélégraphique maritime du Canada en 1904, le second est le phare de Cap des rosiers (d'où la dernière photo a été prise) plus grand phare du Canada bâti là à cause de la dangerosité du Cap.
De ce dernier, on a une vue magnifique sur la bout de la Gaspésie, le parc du Forillon.
De ce dernier, on a une vue magnifique sur la bout de la Gaspésie, le parc du Forillon.
Parc du Forillon
Le bout de la Gaspésie abrite le parc du Forillon. Il fait une météo magnifique et l'eau est claire, cela promet d'être un instant magique.
On repère assez rapidement un chemin de randonnée qui longe la côte jusqu'à la pointe. Par endroit les paysages me font penser à la Bretagne. Le chemin est vraiment agréable et bien ensoleillé. Nous avons de la chance car nous pouvons observer des baleines au loin. A un moment j'assiste par ailleurs au saut d'une baleine hors de l'eau. C'est une des premières fois que j'éprouve une telle sensation de plaisir devant un cadeau de la nature.
Côté terre, nous avons trouvé de nombreuses traces d'ours sans toutefois en observer, par contre nous avons eu la chance de croiser la route d'un orignal en fin de journée.
On repère assez rapidement un chemin de randonnée qui longe la côte jusqu'à la pointe. Par endroit les paysages me font penser à la Bretagne. Le chemin est vraiment agréable et bien ensoleillé. Nous avons de la chance car nous pouvons observer des baleines au loin. A un moment j'assiste par ailleurs au saut d'une baleine hors de l'eau. C'est une des premières fois que j'éprouve une telle sensation de plaisir devant un cadeau de la nature.
Côté terre, nous avons trouvé de nombreuses traces d'ours sans toutefois en observer, par contre nous avons eu la chance de croiser la route d'un orignal en fin de journée.
Le saviez-vous?
Avant d'être un parc, la pointe du Forillon était habitée. Quand la zone fut classée, des dizaines de maisons furent détruites. Il reste néanmoins des vestiges d'une activité humaine. Par exemple il demeure un cimetière sur le chemin de randonnée.
De nombreux Jerseyens y sont enterrés, ils venaient ici travailler dans l'industrie de la pêche. Cependant c'était une activité dangereuse.
Nous croisons une tombe familiale où les six enfants sont morts avant les parents à des ages compris entre 20 et 30 ans...
Avant d'être un parc, la pointe du Forillon était habitée. Quand la zone fut classée, des dizaines de maisons furent détruites. Il reste néanmoins des vestiges d'une activité humaine. Par exemple il demeure un cimetière sur le chemin de randonnée.
De nombreux Jerseyens y sont enterrés, ils venaient ici travailler dans l'industrie de la pêche. Cependant c'était une activité dangereuse.
Nous croisons une tombe familiale où les six enfants sont morts avant les parents à des ages compris entre 20 et 30 ans...
Nous arrivons au bout de la terre, un chemin permet d'atteindre le bout du monde qui est indiqué par un panneau. Au niveau du phare une stèle symbolise aussi la fin du sentier des Appalaches canadien (cf Mont Katahadin dans USA 2014). la vue est magnifique, et une paire de jumelles gratuites nous permet d'observer des phoques qui s'amusent à faire fuir des canards et des goélands maritimes.
Nous rebroussons bientôt chemin et observons le coucher de soleil depuis une petite plage. Nous reprenons la route et nous nous arrêtons rapidement à Gaspé pour faire le plein de nourriture.
Nous trouvons un camping un peu plus loin, fermé pour la saison lui aussi, dont le propriétaire nous propose un tarif vraiment avantageux pour planter notre tente. Il a fait froid cette nuit là, l'eau de nos bouteilles a gelé.
Nous rebroussons bientôt chemin et observons le coucher de soleil depuis une petite plage. Nous reprenons la route et nous nous arrêtons rapidement à Gaspé pour faire le plein de nourriture.
Nous trouvons un camping un peu plus loin, fermé pour la saison lui aussi, dont le propriétaire nous propose un tarif vraiment avantageux pour planter notre tente. Il a fait froid cette nuit là, l'eau de nos bouteilles a gelé.
Percé
Ah Percé ! Point d'orgue d'un voyage en Gaspésie. La ville est surtout connue pour son rocher percé mais elle a de nombreux intérêts et une histoire importante. Il y a tellement de chose à dire qu'il va m'être difficile de tout résumer dans cet onglet.
Nous arrivons vers 10h du matin avec un soleil d'automne et aucun vent. L'arrivée est magnifique et est aussi pour moi l'accomplissement d'un projet de voyage. On a une vue magnifique sur l'île-Bonaventure, cette île est classée à la SEPAQ et est connue pour sa colonie de fous de Bassans (le site internet : http://www.sepaq.com/pq/bon/ mérite un détour car les photos qu'on peut y trouver sont magnifiques).
Nous n'avons malheureusement pas prévu le temps pour s'aventurer sur l'île mais nous visiterons les environs de Percé.
Nous arrivons vers 10h du matin avec un soleil d'automne et aucun vent. L'arrivée est magnifique et est aussi pour moi l'accomplissement d'un projet de voyage. On a une vue magnifique sur l'île-Bonaventure, cette île est classée à la SEPAQ et est connue pour sa colonie de fous de Bassans (le site internet : http://www.sepaq.com/pq/bon/ mérite un détour car les photos qu'on peut y trouver sont magnifiques).
Nous n'avons malheureusement pas prévu le temps pour s'aventurer sur l'île mais nous visiterons les environs de Percé.
Nous stationnons la voiture dans un centre ville désert et nous faisons la ballade de découverte du rocher. C'est vraiment beau, le rocher est une curiosité de la nature qui est en constante évolution.
L'après-midi nous allons faire la randonnée du Mont Saint-Anne, sentier de pèlerinage juste à côté de la ville. Il y a de nombreux belvédères qui offrent chacun une vue magnifique sur le rocher et sur l'île. Nous reprenons la route pour passer par la baie des chaleurs, nous avons prévu de retourner à Québec cette nuit, nous avons environ 900 km qui nous attendent.
La dernière photo présente la vue sur l'île Bonaventure quelques minutes après être parti de notre camping le matin.
L'après-midi nous allons faire la randonnée du Mont Saint-Anne, sentier de pèlerinage juste à côté de la ville. Il y a de nombreux belvédères qui offrent chacun une vue magnifique sur le rocher et sur l'île. Nous reprenons la route pour passer par la baie des chaleurs, nous avons prévu de retourner à Québec cette nuit, nous avons environ 900 km qui nous attendent.
La dernière photo présente la vue sur l'île Bonaventure quelques minutes après être parti de notre camping le matin.
Le saviez-vous?
- Le rocher a déjà beaucoup changé avec une échelle de temps humaine. A l'époque des premiers colons, le rocher avait 2 arches. Pour observer des gravures d'époque, vous pouvez aller sur Wikipédia : Rocher Percé.
- En 1969, Percé voit débarquer des jeunes indépendantistes et des jeunes hippies dans la fameuse maison du pécheur. En faire un résumé ici serait bien trop long, un film (La maison du pécheur) relatant les événements a été réalisé et je vous invite à le regarder.
- Le rocher a déjà beaucoup changé avec une échelle de temps humaine. A l'époque des premiers colons, le rocher avait 2 arches. Pour observer des gravures d'époque, vous pouvez aller sur Wikipédia : Rocher Percé.
- En 1969, Percé voit débarquer des jeunes indépendantistes et des jeunes hippies dans la fameuse maison du pécheur. En faire un résumé ici serait bien trop long, un film (La maison du pécheur) relatant les événements a été réalisé et je vous invite à le regarder.
Baie des chaleurs
Nommée ainsi par l’explorateur français Jacques Cartier, la Baie des chaleurs sépare la Gaspésie du Nouveau-Brunswick. Nous nous arrêtons très peu au cours de la route car nous avons pris beaucoup de retard sur nos prévisions, j'ai donc fait relativement peu de photos.
Nous nous arrêtons néanmoins dans le bourg de Pabos dont le nom nous a fait sourire. Le parc de la ville est bien connu pour ses plages ensablées et c'est tout de même assez joli.
Nous longeons la route côtière jusqu’à Carletown, la ville dispose d'une tour d'observation intéressante pour prendre de beaux clichés du coucher de soleil que nous voyons se profiler à l'horizon. Nous rentrons finalement à 1h du matin à Québec au terme d'un voyage long pendant lequel nous avons souvent changé de conducteur.
Nous nous arrêtons néanmoins dans le bourg de Pabos dont le nom nous a fait sourire. Le parc de la ville est bien connu pour ses plages ensablées et c'est tout de même assez joli.
Nous longeons la route côtière jusqu’à Carletown, la ville dispose d'une tour d'observation intéressante pour prendre de beaux clichés du coucher de soleil que nous voyons se profiler à l'horizon. Nous rentrons finalement à 1h du matin à Québec au terme d'un voyage long pendant lequel nous avons souvent changé de conducteur.
Nicolas a réalisé une vidéo qui résume bien ce périple... depuis l'escalade à Kamouraska à la Baie des chaleurs, ce week-end était inoubliable. J'espère que vous aimerez cette vidéo autant que nous avons aimé la Gaspésie.
Peut-être cela vous donnera encore plus envie de venir visiter ce bel endroit de la planète.
bon visionnage et à bientôt.
Peut-être cela vous donnera encore plus envie de venir visiter ce bel endroit de la planète.
bon visionnage et à bientôt.
Le français Québécois
En plus de l'accent bien connu, les québécois utilisent des mots qui peuvent être inconnu en France. Plus perturbant, un mot peut avoir un sens différent entre les deux pays. Je construis donc ici un dictionnaire des mots que j'ai entendu. Il n'est pas voué à être exhaustif. Il ne présente que mon expérience.
Vocabulaire Français/Québécois
Dictionnaire
Français | Québécois |
---|---|
Petit déjeuner | Déjeuner |
Déjeuner | Dîner |
Dîner | Souper |
Des moufles | Des mitaines |
Un pull | Un gilet |
Un gilet | Un chandail |
Râler | Chialer |
Un bonnet | Une tuque |
Une écharpe | Un foulard |
Stationner sa voiture dans un parking | Parquer son char dans un stationnement |
Il s'est mis torse nu | Il s'est mis en chest/ Il s'est mis en bedaine |
Des pompes (sport) | Des push up |
Week end | Fin de semaine |
Mon copain/Ma copine | Mon chum/Ma blonde |
C'est bon/C'est ok? | C'est correct? |
Couloir | Corridor |
Se pousser | Se tasser |
C'est amusant ! | C'est le fun ! |
Des trucs | Des gugusses / Des patentes à gosse |
C'est pas mal ! | C'est pas si pire ! |
De rien | Ça me fait plaisir |
Du popcorn | Du maïs éclaté |
Un réveil | Un cadran |
Être à l'ouest (se tromper) | Être dans le champ |
Pas du tout | Pantoute |
C'est chiant | C'est plate |
Une poupée (jouet) | Une catin |
Une allumeuse | Une agace pissette (ou agace) |
Un roller | Un patin à roulette à roues alignées |
Prendre/attraper | Pogner |
Avoir du sexe avec qqn | Pogner qqn |
Se disputer avec qqn | Se pogner qqn |
Des Tongs (la chaussure) | Des Gougounes |
Un string | Un/Une thong (mot relativement peu utilisé) |
Je suis fatigué/j'ai la flem | Je suis vedge |
Eternuer | Atchoumer |
Un groupe | Une gang |
Il n'y a pas de problèmes | Il n'y a pas de troubles |
Fermer | Barer |
Une gomme | Une efface |
Une sucette (bonbon) | Un suçon |
Un suçon | Une sucette |
Une chanson | Une tune |
Conduire | Chauffer |
Comme ça | De même |
Gentil/Gentille | Fin/Fine |
A fond | Dans la barrure |
Le boulot | La job |
Le bus | La bus |
kitch | Kétaine ou quétaine |
Par contre | Par exemple |
Le coffre d'une voiture | La malle d'une auto |
Une contravention | Un ticket |
Le "Tu"
La particule « tu » est souvent utilisée dans le langage familier comme un adverbe interrogatif qui sert à appuyer la question. Il n’a donc rien à voir avec le pronom tu. Par exemple :
- « C’est-tu loin? » (Est-ce que c’est loin?)
- « Ça vous tente-tu? » (Est-ce que ça vous tente?)
- « Ça va-tu? » (Est-ce que ça va?)
- « Tu veux-tu? » (Est-ce que tu veux?)
Les sacres
Cet article ne saurait être complet sans un petit aparté sur les jurons. De nombreux jurons sont issus de la religion chrétienne et je tente ici d'en faire une gradation.
L'ensemble peut être assemblé pour donner des phrases du genre "Tabernak de Christ de sale Eucharistie. Calice !"
Il faut savoir aussi qu'un juron peut être un verbe, un adjectif ou un nom. Christ, Crisser, Crissement ou encore Crissant, c'est valable.
Bien entendu, il est difficile d'être précis et complet, ce n'est d'ailleurs pas le but de cette partie du blog, aussi je vous suggère de vous diriger vers des dictionnaires plus complets ou vers le savoureux article Wikipédia sur les Sacres au Québec.
Bien entendu, il est difficile d'être précis et complet, ce n'est d'ailleurs pas le but de cette partie du blog, aussi je vous suggère de vous diriger vers des dictionnaires plus complets ou vers le savoureux article Wikipédia sur les Sacres au Québec.