Carte des USA : Les indications sur la carte indiquent ce que j'ai visité.
- En rouge, ce qui concerne les villes
- En vert, ce qui concerne les randonnées
- En bleu, ce qui concerne les activités nautiques
- En violet, ce qui concerne les logements que j'ai utilisés
Préparatifs
Santé : Aucune précaution particulière, les USA est un pays sûr qui répond aux mêmes normes que l'Europe, j'emmène néanmoins une petite pharmacie qui contient les indispensables.
Transports : Pour ces voyages, je me rends aux USA par la route via l'utilisation de voitures ou de bus. Il faut donc prévoir le temps nécessaire pour passer la douane américaine (au moins une heure).
Formalités administratives : Pour les français, il faut acheter une carte verte (6$ USD) à la frontière. Cette dernière est valable 3 mois et il faut la rendre quand on sort du territoire. Il ne faut pas d'ESTA si on rentre aux USA par voie terrestre (i.e. voiture, bus, train).
Il faut bien entendu présenter son passeport. Les passeports biométriques ou électroniques (il y a un petit carré en bas de la couverture qui signale la présence de composants électroniques) sont acceptés.
Pour plus d'information, consulter le site de l'ambassade américaine au lien suivant : Ambassade des États-Unis.
Il faut bien entendu présenter son passeport. Les passeports biométriques ou électroniques (il y a un petit carré en bas de la couverture qui signale la présence de composants électroniques) sont acceptés.
Pour plus d'information, consulter le site de l'ambassade américaine au lien suivant : Ambassade des États-Unis.
Le Maine
État situé le plus à l'Est des États-Unis, il est connu pour être une terre de vacances et un lieu idéal pour déguster le homard. Je vais peu visiter ce grand territoire mais je le traverse de part en part depuis Québec pour rejoindre le parc Acadia. Sur la route j'ai un aperçu de la campagne américaine très rurale et parfois même pauvre. Il y a de nombreuses forêts et la route s'accompagne de l'odeur des résineux. Je profite d'un week-end prolongé au Canada pour visiter cet endroit somptueux.
Pour ce voyage, je suis parti seulement un week-end avec le club Laval plein air.
Pour ce voyage, je suis parti seulement un week-end avec le club Laval plein air.
La frontière américaine
De toutes les frontières, je ressens toujours quelque chose de singulier quand je passe la frontière américaine. Il s'agit de mon deuxième voyage aux USA. C'est une première pour Antoinette qui ne cache pas son sourire. Après 45 min environ de formalités, nous reprenons notre route vers le parc Acadia. Il y a de grandes étendues boisées à la frontière et il faut faire attention car les orignaux ne sont pas rares ici.
Nous traversons des petits villages Américains, partout il y a des bannières étoilées. Nous sommes le 30 Juin et je me demande si c'est toujours comme ça ou si c'est à cause de l'organisation de la fête nationale. Les localités que l'on traverse sont souvent pauvres et vivent de la sylviculture à en juger du nombre important de camions chargés de bois. La route est magnifique ici, on assiste à un coucher de soleil en roulant. Il nous reste encore 4h de routes. Nous arrivons au parc Acadia vers 23h et nous montons les tentes à la lumière de nos frontales.
Lac Jordan
Ce matin, nous nous levons vers 8h et nous partons pour une ballade d'environ 10 km à côté du Lac Jordan situé au cœur du parc. La chance est avec nous car il fait une météo magnifique, une légère brise permet de marcher sans avoir trop chaud. La montée vers le sommet est bien dégagée et offre une vue à 360°. Après environ 2h d'ascension relativement aisée, nous arrivons en haut et profitons de la vue pour faire une pause repas et quelques photos de groupe. La descente est vraiment facile et nous revenons au point de départ en fin d'après-midi.
Après une douche bien méritée, nous préparons à manger au campement. Au menu ce soir : des fajitas d'expédition. C'est une réussite et je me régale, nous reprenons ensuite les voitures pour se rendre en haut du Mont Cadillac et observer le coucher de soleil. Bien que la journée fut chaude, la soirée est fraiche et venteuse, si bien que même avec une polaire j'ai un peu froid. Le spectacle est magnifique et nous sommes nombreux à être ici à attendre les dernières lueurs du soleil.
Sand Beach
Ce matin, nous nous rendons à la plage du parc. Je ne suis pas venu ici pour faire de la farniente mais il faut tout de même avouer que l’endroit est magnifique. Il y a de nombreux touristes dès le matin. Nous trouvons une petite place où s’installer et allons nager. Il n’y a aucun américain à l’eau ce qui est mauvais signe. En effet l’eau est très tiède (~15 °C), nous nous baignons quand même et nous passons ensuite un moment agréable sur le sable au soleil. Il y a des sauveteurs armés de bouées rouges ce qui nous fait tous sourire.
Après la pause déjeuné, nous commençons la marche depuis la plage. Le début de la randonnée ressemble plus à de la Via Ferrata et par endroit le passage est un peu vertigineux. Avoir le pied sûr est ici vital. J’aime néanmoins beaucoup ce genre de randonnée qui offre des points de vue fantastiques. Nous arrivons rapidement au sommet pour observer une nouvelle vue à 360 °C. Une ballade sur les crêtes permet de revenir aux voitures stationnées un peu plus bas et de revenir par ce biais à la plage.
La soirée est consacrée à une petite ballade à Bar Harbor, petite citée touristique, pour y déguster du homard. Après le repas, on retourne au campement d’où nous partons nous allonger sur le rivage pour observer un ciel dégagé. On peut y voir facilement la voie lactée et les étoiles filantes y sont nombreuses.
Mont Cadillac
Déjà le dernier jour du week-end. Aujourd'hui, nous faisons une courte randonnée en partant du haut du Mont Cadillac. De là, on a une vue extraordinaire sur la baie et sur Bar Harbor. C'est une randonnée facile puisque on descend la montagne.
Vers 11h30 on arrive à la navette qu'on avait préparé. On remonte au sommet pour manger et reprendre la route. Nous sommes loin de Québec, il faut repartir vers 13h pour être a l'heure et rendre du matériel loué au Peps de l'Université Laval. C'est la fin de ce petit voyage. J'ai beaucoup aimé le parc Acadia, d'après moi il y a quelques similitudes avec les paysages croates que j'avais déjà beaucoup apprécié.
Vers 11h30 on arrive à la navette qu'on avait préparé. On remonte au sommet pour manger et reprendre la route. Nous sommes loin de Québec, il faut repartir vers 13h pour être a l'heure et rendre du matériel loué au Peps de l'Université Laval. C'est la fin de ce petit voyage. J'ai beaucoup aimé le parc Acadia, d'après moi il y a quelques similitudes avec les paysages croates que j'avais déjà beaucoup apprécié.
New York City
Ahhh New York, de King Kong au Gendarme à New York, de SOS Fantômes à Maman j'ai raté l'avion 2 ou encore de Requiem for a dream à Lord of War , cette ville est au cœur d'une bonne partie de ma culture cinématographique. On ne compte plus les films et les séries qui prennent la ville comme décors et elle est, qu'on le veuille ou non, présente dans nos cultures et nos imaginations. Je vais visiter cette ville qui est réputée pour être la plus cosmopolite au monde l'espace de 5 jours. Je logerai au Hi Hostel New York. Le logement est très cher à New York une bonne partie de mon budget a été dédié à ce poste de dépense.
Je viens de Niagara Falls en bus de nuit, New York est la troisième étape de mon "city tour" qui est passé par Ottawa et Toronto (cf page sur le Québec et l'Ontario).
Je viens de Niagara Falls en bus de nuit, New York est la troisième étape de mon "city tour" qui est passé par Ottawa et Toronto (cf page sur le Québec et l'Ontario).
Jour 1 : Central Park Nord
J'arrive à Penn station à 6h du matin, je décide de marcher jusqu'à mon Hostel située à 1h de là en direction de Central Park. En longeant le parc, je me rends compte très vite que j'ai sous-estimé la taille de cet espace vert. C'est grand...très grand même. Après avoir déposé mon sac à l'auberge, je me dirige vers ce mythique parc pour le visiter. Je commence au Nord proche de Harlem et j'ai prévu de descendre le parc vers le Sud. Je débute donc notamment par le Harlem Meer. Le lac est recouvert d'une fine pellicule d'algue verte qui donne un aspect zen au lieu. Il y a de nombreux joggeurs dans le parc et le nombre de sentiers est juste gigantesque.
Je passe à proximité d'un ancien blockhaus construit à l'origine pour défendre la ville des anglais. Je me dirige ensuite la fontaine Untermeyer avant de prendre la direction du réservoir Jacqueline Kennedy. C'est vraiment grand. Auparavant, c'était une réserve d'eau douce essentielle pour les New-yorkais. Encore une fois, il y a de nombreux joggeurs sur le pourtour du lac. A proximité, il y a de nombreux terrains de baseball mais je ne vois personne jouer le jour où je le visite.
Le saviez-vous?
Central Park est un immense parc entièrement créé par l'homme. La nature a été particulièrement bien imitée et on jurerait que la ville s'est développée autour de ce coin de nature. Les concepteurs du parc ont pensé notamment à ne créer aucune ligne droite afin d'augmenter l'impression d'immensité du parc (le parc compte une seule ligne droite que je présenterai plus tard). Tout est fait de courbes harmonieuses et de petits chemins, la meilleure façon de visiter le parc est finalement de s'y perdre, ce qui est relativement simple.
Central Park est un immense parc entièrement créé par l'homme. La nature a été particulièrement bien imitée et on jurerait que la ville s'est développée autour de ce coin de nature. Les concepteurs du parc ont pensé notamment à ne créer aucune ligne droite afin d'augmenter l'impression d'immensité du parc (le parc compte une seule ligne droite que je présenterai plus tard). Tout est fait de courbes harmonieuses et de petits chemins, la meilleure façon de visiter le parc est finalement de s'y perdre, ce qui est relativement simple.
Jour 1 : Central Park Sud
La partie Sud du parc est plus riche en statues et en activités. Je visite en premier lieu un petit château (Belvedere Castle) depuis ce dernier, il est possible d’avoir une belle vue sur une partie du parc. Ma prochaine étape est la statue d’Alice au pays des merveilles. La statue a été réalisée en 1959 par José de Creeft pour que les enfants découvrent l’univers de l’œuvre de Lewis Carroll. Chose amusante, les enfants peuvent escalader la statue (ils sont mêmes invités à le faire). Au fil du temps des milliers de mains et de pieds ont poli la statue. J’y reste d’ailleurs un moment avant de réussir à trouver deux secondes pour en faire une photo sans aucun enfant dessus.
Je continue mon chemin en direction de la Fontaine Bethesda, la place où elle se trouve est juste magnifique, dans le lac à côté, il est possible de louer des barques et il y a de nombreux amoureux qui s’y promènent. La fontaine est un endroit idéal pour faire une pause et contempler la beauté du parc.
J’accède ensuite à la seule rue rectiligne du parc. Elle est bordée de gigantesque arbre. C’est ici qu’on peut trouver des artistes pour se faire faire le portait ou encore assister à un concert de Jazz. Il y a de nombreux musiciens qui viennent ici pour arrondir un peu les fins de mois. L’ambiance est détendue et musicale.
Je trouve finalement ce que je cherchais le plus… l’endroit où les joueurs d’échecs se livrent à leur passion. Je suis déçu car au moment où je viens, il n’y a personne, j’aurais aimé assister à une partie et pourquoi pas même en jouer une. Toujours est-il que le lieu est paisible et bien ombragé.
Je trouve finalement ce que je cherchais le plus… l’endroit où les joueurs d’échecs se livrent à leur passion. Je suis déçu car au moment où je viens, il n’y a personne, j’aurais aimé assister à une partie et pourquoi pas même en jouer une. Toujours est-il que le lieu est paisible et bien ombragé.
Le saviez-vous?
John Lennon a été assassiné en Décembre 1980 devant sa résidence du Dakota Building en face de Central Park. Une zone du parc lui est dédiée, Strawberry Fields est un petit parc en forme de larme qui a été financé par Yoko Ono.
On peut notamment y trouver une sculpture à même le sol avec le mot « Imagine » au centre.
John Lennon a été assassiné en Décembre 1980 devant sa résidence du Dakota Building en face de Central Park. Une zone du parc lui est dédiée, Strawberry Fields est un petit parc en forme de larme qui a été financé par Yoko Ono.
On peut notamment y trouver une sculpture à même le sol avec le mot « Imagine » au centre.
Jour 1 : Le MoMA (Museum of Modern Art)
Vincent Van Gogh, Pablo Picasso, Henri Matisse, Georges Braque, Joan Miró, Vassily Kandinsky, Claude Monet, René Magritte et bien d’autres… Bienvenue au MoMA (14 USD avec ID étudiant) où se trouve la plus grande concentration de toiles de grands maîtres que je n'ai jamais vue. Tandis que les premiers niveaux se visitent relativement rapidement, je me suis spécialement attardé au dernier étage là où les toiles renommées sont présentes.
Il y a beaucoup de monde dans le Musée, c'est vraiment un incontournable de New York, j'y arrive vers 12h30. J'ai prévu d'y passer environ 4h (ce qui est amplement suffisant). L'audioguide est fournit gratuitement pour la visite en échange d'une pièce d'identité.
Il y a beaucoup de monde dans le Musée, c'est vraiment un incontournable de New York, j'y arrive vers 12h30. J'ai prévu d'y passer environ 4h (ce qui est amplement suffisant). L'audioguide est fournit gratuitement pour la visite en échange d'une pièce d'identité.
L'un de mes peintres préférés et sans aucun doute Van Gogh et c'est un grand moment pour moi d'être face à face avec La nuit étoilée. Le tableau représente ce que Van Gogh pouvait voir de sa chambre dans le monastère Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence en Mai 1889. C'est aussi un moment particulier de pouvoir admirer Les Demoiselles d'Avignon en vrai après les nombreuses fois où j'ai croisé ce tableau dans des livres ou des manuels scolaires. The Birth of the World de Miró est fantastique et je reste admiratif devant Water Lilies de Monet.
En visitant le Moma, il ne faut oublier la cour extérieure, espace calme dédié à des sculptures, on peut aussi y trouver une réplique du portail du métro parisien.
En visitant le Moma, il ne faut oublier la cour extérieure, espace calme dédié à des sculptures, on peut aussi y trouver une réplique du portail du métro parisien.
Jour 1 : Times Square, Bryant Park, Grand Central et Chrysler Building
Times Square...tout le monde en a entendu parler au moins une fois, tout le monde a déjà vu une photo de ce quartier (Presque personne ne se souvient qu'il y a quelques années, ce quartier était malfamé). C'est le lieu de la démesure, une foule compacte, des panneaux publicitaires immenses, des affiches mettant en valeur les spectacles de Broadway. Il ne faut pas oublier également la mythique boutique M&M's où l'on peut trouver des murs de ces petits bonbons chocolatés. J'achète une petite livre de M&M's uniquement avec des goûts ou des couleurs que je n'ai jamais vus. Il y a trop de monde pour moi ici, je fais seulement un passage éclair.
Pas très loin de Times Square se trouve Bryant Park, on sort de cette effervescence et on arrive dans un endroit calme où les gens profitent de l'endroit pour faire une pause. L'espace d'un instant je n'ai plus l'impression d'être à New York mais dans un jardin parisien. Les gens lisent avec un café sur la table, certains jouent aux échecs. J'ai vraiment aimé la pause que j'ai faite à cet endroit après avoir supporté la foule des grandes avenues.
Dernière étape avant de me rendre au Rockefeller center, la gare centrale de New York. Située à proximité du bien connu Chrysler Building, elle est magnifique. L'intérieur est vaste et il est possible de prendre de nombreux trains pour des directions variées. Je reste ici quelques minutes pour admirer le plafond avant de ressortir pour m'approcher du Chrysler Building. D'une hauteur de 319m, il est le deuxième bâtiment le plus haut du monde au moment son inauguration en 1930 (le premier était alors encore la tour Eiffel). Il irradie le ciel de sa flèche couleur argent si caractéristique.
Jour 1 : Top of the Rock
Le Top of The Rock (29 USD) est situé en haut du Rockefeller center. C'est un peu cher pour juste un point de vue. Mais ce point de vue est peut-être l'un des plus fantastiques du monde. Il est possible d'acheter son billet à tout moment de la journée pour une heure précise. J'y arrive vers 17h30 et je prends un billet pour 19h pour voir le coucher de soleil d'en haut. C'est agréable de ne pas faire la queue. Le lonely déconseille l'Empire state Building pour ce problème. Je me repose un peu au pied du Rockefeller center où il y a un magasin Lego. A l'intérieur, il n'y a que des Français et des Allemands. Les trentenaires sont plus excités que les enfants, c'est assez drôle à voir.
"Le beau artistique est supérieur au beau naturel parce qu’il est un produit de l’esprit. Le beau artistique tient sa supériorité du fait qu’il participe de l’esprit et, par conséquent, de la vérité."
Hegel
Là haut, j'ai repensé à cette phrase bien connue d'Hegel. Je n'ai jamais été d'accord avec cette affirmation, mais il faut avouer que pour une fois le génie humain a fait en sorte que la vue soit juste folle. Tout n'est que démesure.
Jour 2 : Civic center
Ce matin, je me lève tôt et après avoir avalé mon petit déjeuner, je m’achète un accès valable une semaine pour le métro. Je ne pensais pas vraiment en avoir besoin mais New York est bien plus grand que j’imaginais. Je descends jusqu’à Canal Street pour explorer une partie de Manhattan avant d’aller voir le mémorial du 11 Septembre. Très vite, je me retrouve en face de la mythique caserne de pompier utilisée par le film SOS fantômes.
Il y a de nombreux vieux bâtiments dans ce quartier et je touche un peu du doigt l'histoire industrielle de New York, j'en parlerai un peu plus loin. Je passe par des petites ruelles avec des escaliers de secours qui correspondent bien aux clichés que je pouvais avoir de New York.
Il y a de nombreux vieux bâtiments dans ce quartier et je touche un peu du doigt l'histoire industrielle de New York, j'en parlerai un peu plus loin. Je passe par des petites ruelles avec des escaliers de secours qui correspondent bien aux clichés que je pouvais avoir de New York.
Je continue ma marche un peu au hasard dans les rues et je tombe sur l’hôtel de ville. Il y a un petit parc attenant et c’est vraiment reposant. Je suis de plus en plus étonné de la quantité d’espace vert dans cette métropole. Le quartier immédiat est très institutionnel et il y a de nombreux vieux bâtiments. Le contraste avec les grattes ciels est joli.
L'Orientation dans New York?
Bien qu’énorme, la grande pomme est un endroit facile à explorer, les avenues vont du Nord ou Sud et sont coupées en angle droit par les rues qui vont de l’Est à l’Ouest et qui portent un numéro. Concernant le métro, aucunes craintes à avoir non plus, pour quelqu’un qui a déjà voyagé à Londres ou à Paris, New York est un jeu d’enfant. Il n’y a pas de nom de station, les stations portent le nom de la rue ou le numéro de la rue sur l’île de Manhattan.
Il faut néanmoins faire attention à deux choses :
Une petite anecdote en passant, des millions de personnes regardent chaque jour sans le savoir les plans du métro mis au point par Massimo Vignelli, un designer graphique.
Bien qu’énorme, la grande pomme est un endroit facile à explorer, les avenues vont du Nord ou Sud et sont coupées en angle droit par les rues qui vont de l’Est à l’Ouest et qui portent un numéro. Concernant le métro, aucunes craintes à avoir non plus, pour quelqu’un qui a déjà voyagé à Londres ou à Paris, New York est un jeu d’enfant. Il n’y a pas de nom de station, les stations portent le nom de la rue ou le numéro de la rue sur l’île de Manhattan.
Il faut néanmoins faire attention à deux choses :
- Les métros rapides ne s’arrêtent pas à toutes les stations mais seulement celles représentées sur la carte par un rond blanc.
- Un même nom de station peut se retrouver sur différentes lignes, par exemple il y a trois stations Canal St. Il faut donc faire attention à la couleur de la ligne.
Une petite anecdote en passant, des millions de personnes regardent chaque jour sans le savoir les plans du métro mis au point par Massimo Vignelli, un designer graphique.
Jour 2 : One World trade center
En descendant un peu plus vers le Sud, j’accède à Ground Zero et son One World Trade center. La tour surnommée Freedom Tower au début de sa construction est en lieu et place de l’ancien World Trade center que l’on ne présente plus. La tour a été terminée en Mai 2013 et est entrée en fonction en 2014. Avec le bout de sa flèche culminant à 541 m, le One World Trade Center est le quatrième plus haut gratte-ciel du monde et le plus haut des USA. Bien que son esthétique soit très discutée, je la trouve jolie, peu originale certes mais elle s’intègre très bien dans le paysage.
Pour la petite anecdote, les architectes ont fait un petit clin d’œil à l’histoire avec la taille de la tour, 541 m = 1776 ft, ce qui est l’année d’indépendance des Etats-Unis.
Pour la petite anecdote, les architectes ont fait un petit clin d’œil à l’histoire avec la taille de la tour, 541 m = 1776 ft, ce qui est l’année d’indépendance des Etats-Unis.
L’endroit est très sécurisé et la tension est palpable. Au pied de la tour, à l’endroit ou étaient autrefois les tours jumelles, se trouve maintenant deux immenses mémoriaux. Deux bassins monumentaux, recouverts de pierres noires où coule un flot continuel d’eau (rappelant la chute des deux tours), sont entourées de plaques où sont inscrits les noms des victimes des attentats. Il y a beaucoup de monde mais c’est relativement silencieux. Ce mémorial baptisé Reflecting Absence est avec le musée du 9/11, le mémorial le plus cher jamais bâti.
Jour 2 : Mémorial du 9/11
Je ne vais pas réexpliquer les attentats du 11 Septembre, tout le monde a une vague idée du déroulement des choses, les chiffres parlent d’eux-mêmes… 4 avions, 2 heures, 2 973 victimes. On oublie souvent que l’attentat du 11 Septembre 2001 est le deuxième attentat sur le World trade center. Un premier attentat a déjà eu lieu le 26 février 1993 sans les conséquences du deuxième mais il fallait tout de même dénombrer 6 morts et 1042 blessés. Le mémorial est dédié aux victimes des deux attentats.
Le 9/11 Mémorial (18 USD avec ID étudiant) est situé sous Ground Zero, le musée en entier est sur plusieurs niveaux au sous-sol. A l’entrée, on passe par des portiques de sécurité. De manière générale, c’est le cas dans quasi tout les bâtiments publics de New York. Je ne suis jamais passé par autant de portiques que pendant ces 5 jours.
A l’entrée, on assiste à des témoignages de personnes aux 4 coins de la Terre qui racontent leur 11 Septembre 2001. On descend ensuite vers La dernière colonne, comme son nom l’indique, il s’agit de la dernière colonne métallique à avoir été enlevée du site de la catastrophe.
A l’entrée, on assiste à des témoignages de personnes aux 4 coins de la Terre qui racontent leur 11 Septembre 2001. On descend ensuite vers La dernière colonne, comme son nom l’indique, il s’agit de la dernière colonne métallique à avoir été enlevée du site de la catastrophe.
Différentes expositions retracent l’historique de l’attentat. On peut aussi voir un camion de pompier littéralement écrasé. Ou encore lire le témoignage qu’ont pu transmettre certaines personnes avant de mourir comme par exemple un ingénieur en télécommunication qui travaillait sur l’antenne au dernier étage pendant l’attentat et qui a de ce fait été bloqué là haut ou encore un passager d’un des avions qui a eu le temps d’appeler sa femme.
On peut aussi voir un film qui retrace lui les 10 ans de reconstruction du site pour être ce qu’il est aujourd’hui.
L’ambiance est vraiment pesante, le silence est impressionnant malgré la foule, les seules personnes qui parlent sont des enfants trop jeunes pour l’avoir vécu ou trop jeune pour s’en souvenir. Les yeux sont rouges et je vois de nombreuses personnes pleurer.
L’ambiance est vraiment pesante, le silence est impressionnant malgré la foule, les seules personnes qui parlent sont des enfants trop jeunes pour l’avoir vécu ou trop jeune pour s’en souvenir. Les yeux sont rouges et je vois de nombreuses personnes pleurer.
Le saviez-vous?
Le 11 Septembre 2001 est à mon sens une date d’importance dans notre histoire. La face du monde a changé depuis ce jour là, cela a provoqué de grands chamboulement diplomatiques et aussi dans nos vie de tout les jours. Ces attentats n’ont aucuns précédents autant dans leurs ampleurs que dans leurs conséquences. Tout le monde a été choqué par cet événement et j’en veux pour preuve que tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le 11 septembre 2001 à 8h46 (UTC-4:00). Et vous ? Que faisiez-vous ?
Le 11 Septembre 2001 est à mon sens une date d’importance dans notre histoire. La face du monde a changé depuis ce jour là, cela a provoqué de grands chamboulement diplomatiques et aussi dans nos vie de tout les jours. Ces attentats n’ont aucuns précédents autant dans leurs ampleurs que dans leurs conséquences. Tout le monde a été choqué par cet événement et j’en veux pour preuve que tout le monde se souvient de ce qu’il faisait le 11 septembre 2001 à 8h46 (UTC-4:00). Et vous ? Que faisiez-vous ?
Jour 2 : Financial district & Staten Island
Après avoir mangé du riz avec du poulet, je me dirige vers Financial District pour voir Wall Street, la bourse qui influence tant nos vies. Il y a beaucoup de touristes dans ce quartier sécurisé et je peux enfin voir cette façade si connue. L’intérieur de ne visite pas et les environs immédiats sont vraiment jolis. Je me dirige ensuite vers l’embarcadère pour Staten Island. Staten Island est une grande île à environ 30 minutes de ferry de New York et ce ferry est complètement gratuit. Il permet une ballade sympathique avec des vues imprenables sur Manhattan et sur liberty Island.
Je reste environ 2 heures sur Staten Island, je visite les abords de la gare de ferry, il fait beau et je profite de l’endroit calme pour bouquiner et organiser la suite de mon parcours. L’ambiance est vraiment différente ici, on est vraiment dans une banlieue dortoir. Il n’y a presque aucun touriste et c’est agréable. Depuis la promenade, le long de l’eau on a une vue imprenable sur le port de New York ainsi que sur la ville au loin. La vue avec ces biens connus ferry jaune-orange est inoubliable. Un coup de cœur de ce voyage.
Jour 2 : Battery Park, Esplanade et Nelson A. Rockeffer Park
Je repars de Staten Island à 16h30 et suis de retour en ville pour la fin d'après-midi. Je me ballade à Battery Park à l'extrémité Sud de l'île de Manhattan. Le parc est baigné d'une lumière douce en cette fin de journée, il y a de nombreuses statues et mémoriaux pour les soldats américains tombés lors de différentes guerres. Il ne faut pas rater The Sphere, oeuvre du sculpteur allemand Fritz Koenig qui se trouvait auparavant sur l'Austin J. Tobin Plaza, entre les deux tours jumelles. Elle a été sortie des gravats et présentée ici. Bien que très abimée, cette sculpture qui symbolise la paix dans le monde et qui a subit l'une des plus grandes tragédies du 21ème siècle tient toujours debout.
Je me dirige ensuite vers l'esplanade qui longe la rivière Hudson, il est environ 18h30, il y a de nombreux banc ou se reposer. L'endroit est extraordinairement calme, il fait bon et il y a quelques personnes qui comme moi profite de l'endroit pour se reposer ou lire un peu. J'y reste un bon moment, c'est un réel coup de cœur, je conseillerai vraiment l'endroit. Je marche ensuite en direction du parc Nelson A. Rockeffer plus au nord. La ballade est magique avec le coucher de soleil qui se profil à l'horizon.
Je marche jusqu’à Chambers St où je retrouverai un métro pour me rendre à Soho avant qu'il ne fasse nuit
Je marche jusqu’à Chambers St où je retrouverai un métro pour me rendre à Soho avant qu'il ne fasse nuit
Jour 2 : Soho, Chinatown et Little Italy
Je veux me rendre dans le quartier de Soho en métro mais j’ai raté la station que je voulais, je descends donc un peu plus loin, ce qui me permet de redescendre vers le Sud à pied et de découvrir le Washington Square Parc. Il est environ 19h, le parc est envahi de jeunes qui se regroupent ici entre amis pour passer une partie de la soirée, des joueurs de djembé mettent une ambiance sympathique et chaleureuse. Quelques policiers sont tout de même présents mais sont tout aussi décontractés que les personnes alentours.
Je ne m’attarde pas très longtemps ici et je reprends ma marche via Thompson St pour rejoindre Soho.
Je ne m’attarde pas très longtemps ici et je reprends ma marche via Thompson St pour rejoindre Soho.
Soho est le quartier prisé des touristes par excellence, c’est ici qu’ils viennent faire leurs emplettes. En effet, le quartier est réputé pour ses magasins qui sont ici en nombre. On peut aussi compter parmi ces magasins quelques enseignes de luxe. J’arrive dans le quartier à la tombée de la nuit ce qui me permet d’éviter les flots de touristes puisque la plupart des magasins sont fermés. Je voyage donc parmi les petites ruelles du quartier et profite des vitrines dans un calme impressionnant. En plus des grands magasins, il y a de petits créateurs originaux qui font de New-York une destination prisée pour les personnes aimant la mode. En marchant, je repère ici un Levis store et un magasin Converse.
Je termine ma soirée dans les quartiers de Chinatown et de Little Italy où je dinerai d’une part de pizza. Je ne garderai pas un souvenir inoubliable de ces deux quartiers sans doute car il fait déjà nuit et que je suis fatigué, je n’ai pas encore bien récupéré de mon voyage en bus de la veille.
Jour 3 : Liberty Island et la Statue de la Liberté
Je me rends tôt ce matin à l’embarcadère pour Liberty Island et Ellis Island (19 USD). Il est possible de visiter l’intérieur de la statue de la liberté mais il faut réserver sur internet des mois en avance. De toute manière je fais le voyage plus pour Ellis Island que pour Liberty Island, j’ai vraiment envie de visiter le musée de l’immigration.
Le ferry nous emmène d’abord sur Liberty Island, des audio guides sont distribués à l’arrivée sur l’ile. Je m’approche enfin de la fameuse Statue de Liberté, cadeau de la France, que j’ai si souvent vu dans des films ou en images. Inaugurée en 1886, la statue est née de la collaboration de deux Français reconnus : Auguste Bartholdi et le grand Gustave Eiffel. Bartholdi est le concepteur de l’œuvre s’intitulant en vérité La liberté éclairant le monde , il a fait appel à Eiffel car il n’avait pas réussi à imaginer une structure interne permettant de soutenir ce colosse de cuivre.
Tandis que les français se chargeaient de la statue, les américains devaient eux, se charger du socle. C’est ainsi qu’un ancien fort militaire en étoile de style Vauban devient la base du socle qui va recevoir l’emblème le plus connus de la liberté. Les fonds nécessaires du côté Américain ont été difficiles à obtenir, c’est ainsi que Joseph Pulitzer et Emma Lazarus ont permis de récolter des fonds.
Le sonnet d’Emma Lazarus, The New Colossus est maintenant inscrit sur une plaque de bronze sur la statue :
Le ferry nous emmène d’abord sur Liberty Island, des audio guides sont distribués à l’arrivée sur l’ile. Je m’approche enfin de la fameuse Statue de Liberté, cadeau de la France, que j’ai si souvent vu dans des films ou en images. Inaugurée en 1886, la statue est née de la collaboration de deux Français reconnus : Auguste Bartholdi et le grand Gustave Eiffel. Bartholdi est le concepteur de l’œuvre s’intitulant en vérité La liberté éclairant le monde , il a fait appel à Eiffel car il n’avait pas réussi à imaginer une structure interne permettant de soutenir ce colosse de cuivre.
Tandis que les français se chargeaient de la statue, les américains devaient eux, se charger du socle. C’est ainsi qu’un ancien fort militaire en étoile de style Vauban devient la base du socle qui va recevoir l’emblème le plus connus de la liberté. Les fonds nécessaires du côté Américain ont été difficiles à obtenir, c’est ainsi que Joseph Pulitzer et Emma Lazarus ont permis de récolter des fonds.
Le sonnet d’Emma Lazarus, The New Colossus est maintenant inscrit sur une plaque de bronze sur la statue :
Français | Anglais |
---|---|
Donnez-moi vos pauvres, vos exténués, Qui en rangs serrés aspirent à vivre libres, Le rebut de vos rivages surpeuplés, Envoyez-moi ces déshérités rejetés par la tempête De ma lumière, j'éclaire la porte d'or ! |
Give me your tired, your poor, Your huddled masses yearning to breathe free, The wretched refuse of your teeming shore. Send these, the homeless, tempest-tossed, to me, I lift my lamp beside the golden door ! |
Emma Lazarus, The New Colossus, 1883.
La statue est tournée vers le vieux monde et regarde les arrivants, elle a 7 pics sur la tête représentant les 7 continents de la Terre. A ses pieds, une chaine arrachée représentant l'émancipation. Malgré sa taille imposante on a à la fois une impression de légèreté et une impression de poids et de solidité, on a l'impression que la statue peut bouger à tout moment, c'est difficile à expliquer et c'est vraiment le côté génial de Bartholdi. Je suis ému en pensant à ces près de 12 millions de personnes qui sont partis d’Europe pour arriver ici après de longues journées de voyage vers l’inconnu et qui devaient voir cette œuvre majestueuse.
Jour 3 : Ellis Island et Musée de l'immigration
Je reprends le ferry pour Ellis Island, 10 minutes plus tard nous accostons au bord d’un immense bâtiment qui est l’ancien centre d’immigration des Etats-Unis. Les immigrants arrivaient ici en bateau après environ une semaine de voyage et devaient passer un long processus d’immigration. De nos jours, le centre abrite désormais le musée de l’immigration.
Le musée est vaste et présente beaucoup de choses. J’y suis resté un bon moment. On commence par le Hall d’entrée où les immigrants laissaient la plupart de leurs biens. Ils devaient ensuite gravir un escalier en haut duquel des médecins essayer de repérer les malades (un handicap ou une simple maladie pouvait rimer avec un billet retour vers l’Europe).
Le musée est vaste et présente beaucoup de choses. J’y suis resté un bon moment. On commence par le Hall d’entrée où les immigrants laissaient la plupart de leurs biens. Ils devaient ensuite gravir un escalier en haut duquel des médecins essayer de repérer les malades (un handicap ou une simple maladie pouvait rimer avec un billet retour vers l’Europe).
Une fois dans la grande salle recouverte de céramique blanche, les familles attendaient patiemment qu’on les appelle. Un agent d’immigration souvent aidé d’un interprète posait une vingtaine de question et décidait du sort des immigrants.
Le musée retrace les conditions qui ont poussé près de 12 millions de personnes à immigrer (fuite de la misère, fuite d’une famine, fuite de persécutions religieuses et enfin des immigrations non désirées). Il retrace aussi comment ces immigrants étaient accueillis sur le sol américain C’est vraiment impressionnant et on imagine mal cet endroit bondé de gens de toutes origines parlant des langues différentes. L’ambiance devait être stressante et désagréable. De nombreuses familles furent séparées ici.
Le musée retrace les conditions qui ont poussé près de 12 millions de personnes à immigrer (fuite de la misère, fuite d’une famine, fuite de persécutions religieuses et enfin des immigrations non désirées). Il retrace aussi comment ces immigrants étaient accueillis sur le sol américain C’est vraiment impressionnant et on imagine mal cet endroit bondé de gens de toutes origines parlant des langues différentes. L’ambiance devait être stressante et désagréable. De nombreuses familles furent séparées ici.
Le saviez-vous?
Le musée met à disposition sa base de données pour retrouver des ancêtres qui auraient fait le choix de partir. Il suffit de se connecter sur le site internet suivant : http://www.libertyellisfoundation.org/. On peut avoir accès au jour d’arrivée, à l’âge de la personne à son arrivée mais aussi au port de départ, son statut marital...etc. Je retrouve ainsi quelques membres éloignés de ma famille.
Le musée met à disposition sa base de données pour retrouver des ancêtres qui auraient fait le choix de partir. Il suffit de se connecter sur le site internet suivant : http://www.libertyellisfoundation.org/. On peut avoir accès au jour d’arrivée, à l’âge de la personne à son arrivée mais aussi au port de départ, son statut marital...etc. Je retrouve ainsi quelques membres éloignés de ma famille.
Jour 3 : Governors Island
Je me rends ensuite sur Governor Island, c’est une ancienne base militaire ouverte au public depuis peu. Le ferry est très peu cher (2 USD) et la traversée dure environ 15 minutes. A l’arrivée, je suis surpris du calme de l’endroit. C’est très vert et il y a bien peu de bâtiments mis à part des maisons assez luxueuses de militaires. Au centre de l’île, trône une citadelle de style Vauban qui servait jadis à défendre New York des assauts de la mer. Je fais la visite guidée de la citadelle qui n’est pas très intéressante, la guide a un très fort accent et malgré mon bon niveau d’anglais, j’ai du mal à la suivre.
Je profite surtout du calme de l’endroit pour observer New-York dans un calme apaisant. Je profite du soleil et je lis un peu. J’organise ma soirée, il est déjà presque 18h et bientôt temps d’aller découvrir un autre quartier de la Grosse Pomme.
Bizarrement il n’y a presque aucun touriste sur l’île, c’est un énorme coup de cœur pour moi. Dans les prochaines années un plan important d’urbanisme va avoir lieu pour créer un tout nouveau parc, selon moi, cela deviendra un incontournable de New-York.
Bizarrement il n’y a presque aucun touriste sur l’île, c’est un énorme coup de cœur pour moi. Dans les prochaines années un plan important d’urbanisme va avoir lieu pour créer un tout nouveau parc, selon moi, cela deviendra un incontournable de New-York.
Le saviez-vous?
Avec ses trois fortins (Liberty Island, le sud de Manhattan et Governor Island), New York une ville extrêmement bien défendue des attaques maritimes. Si bien qu’aucune flotte ne se risquera à attaquer cette ville. Par exemple les anglais préféreront attaquer Washington pendant la guerre de 1812 pourtant située bien plus au Sud.
Avec ses trois fortins (Liberty Island, le sud de Manhattan et Governor Island), New York une ville extrêmement bien défendue des attaques maritimes. Si bien qu’aucune flotte ne se risquera à attaquer cette ville. Par exemple les anglais préféreront attaquer Washington pendant la guerre de 1812 pourtant située bien plus au Sud.
Jour 3 : East Village
Je prends le métro jusqu’aux institutions de L’ONU, je suis un peu déçu car de la rue on ne voit pas grand-chose. Je descends ensuite vers le Sud, je passe notamment par Little India avant de faire un détour par Broadway et voir le Flatiron Building. Je me ballade entre Madison Square et Union Square. La ville est décidément remplie d’espaces verts où les New-Yorkais viennent passer la soirée.
Je bifurque ensuite sur la 14ème rue en direction de East village et St Mark Place, ce n’est pas une place comme son nom l’indiquerait mais une rue. L’endroit est particulièrement vivant et il y a de nombreuses peintures sur les murs. La nuit tombe et les terrasses de restaurants se remplissent. C’est un quartier sympathique et bien arboré pour se balader
Jour 4 : La High-Line et le quartier de Chelsea
Ce matin je vais dans l’Ouest de Manhattan pour découvrir la High Line, ancienne voie de chemin de fer laissée à l’abandon qui a trouvé une seconde vie. Sur quelques kilomètres, elle traverse l’ancien quartier industriel de Chelsea. Elle surplombe les rues d’une dizaine de mètres de la plus belle des manières. C’est un énorme coup de cœur une nouvelle fois.
Il fait beau et la High Line est magiquement décorée de plantes et de bancs. Si j’habitais New-York, j’aimerais vivre ici.
Il fait beau et la High Line est magiquement décorée de plantes et de bancs. Si j’habitais New-York, j’aimerais vivre ici.
"La High Line est « le plus long toit vert du monde » puisqu’en plus de son aspect récréatif, il permet d'avoir jusqu'à 80 % à la rétention des eaux de pluie, corrige l’effet d’îlot de chaleur et fournit de l’ombre, de l’oxygène ainsi qu’un lieu d'habitation pour les oiseaux et les insectes. La High Line est un lieu permettant une régénérescence de la nature à New York."(Source Wikipédia). Ouvert en 2009, un prolongement était en train d’être aménagé au moment de ma visite. C’est vraiment une idée de génie d’aménager cet endroit de la sorte. Il y a de nombreux bénévoles qui entretiennent le parc ce qui en plus de l’écologie apporte une dimension sociale. J’adore.
Le saviez-vous?
La municipalité de New-York a fait construire cette ligne de chemin de fer afin de désengorger le quartier des abattoirs dans les années 1930.
Le dernier train est passé sur les rails en 1980.
Après cela, il y a un laps de temps d’environ 20 ans avant que les travaux pour créer la High Line commencent.
La municipalité de New-York a fait construire cette ligne de chemin de fer afin de désengorger le quartier des abattoirs dans les années 1930.
Le dernier train est passé sur les rails en 1980.
Après cela, il y a un laps de temps d’environ 20 ans avant que les travaux pour créer la High Line commencent.
Il ne faut pas oublier de visiter le quartier de Chelsea avant de partir. C'est un ancien quartier industriel reconvertit en quartier animé. On y trouve de nombreuses galeries d'art. Il ne faut surtout pas rater le Chelsea Market . Dans cette ancienne usine sont maintenant rassemblés de nombreux magasins d'alimentations, le tout est décoré d'une façon unique. Cela me rappel un peu un marché que j'avais visité à Seattle quelques années auparavant.
Jour 4 : Pont de Brooklyn et Brooklyn Bridge Park
L’étape suivante de la journée est l’un des ponts les plus mythiques du monde (si ce n’est le plus mythique), j’ai nommé le pont de Brooklyn. Une voie centrale permet de le traverser à pied ou à vélo. Il y a beaucoup de monde sur le pont et il faut faire attention aux cyclistes. Je regrette la présence de nombreux tags et de cadenas sensés « sceller » l’amour entre deux personnes. Je ne comprends pas cette manie qu’ont les touristes de forcément vouloir laisser des traces indélébiles de leur passage. Comme si, mettre un cadenas à un pont serait la consécration d’un voyage réussit.
Le pont est tout de même impressionnant, au niveau des pilonnes, il y a des explications sur la méthode qui fut utilisée pour sa construction. Des caissons hermétiques immergés et pressurisés permettaient aux ouvriers de creuser la roche sous des mètres d’eau. Inauguré en 1883, le pont de Brooklyn est le premier pont en acier suspendu du monde et le plus long pont de l’époque avec un tablier de 486 m. Il permit de relier Manhattan à Brooklyn. Du côté de Brooklyn, un tout nouveau parc a été aménagé. L’endroit est vraiment reposant et offre une vue imprenable sur l’île de Manhattan. Je m’arrête ici le temps de faire un pique nique avant de m’enfoncer dans Brooklyn Heights.
Jour 4 : Brooklyn Heights et Coney Island
Brooklyn Heights est en quelque sorte le centre ville de Brooklyn. La ville en elle-même est très vaste (183 km² soit le triple de Manhattan). Le quartier est lui relativement petit, chic et animé. Il borde L’East River. Les maisons sont grandes dans des rues agréables. Je marche dans ces quartiers, j’ai prévu beaucoup de choses cet après-midi et je décale un peu mon programme car j’aime vraiment ce quartier. Travor que j’avais rencontré à Niagara Falls et à qui j’avais dit que je n’affectionnais pas particulièrement les grandes villes m’avait dit que j’aimerai Brooklyn, il ne s’est pas trompé.
Je reprends le métro pour me rendre à Coney Island. Située à environ une heure de métro, les plages les plus connues de New York y sont rassemblées. C’est aussi le quartier russe/ukrainien (ou Little Odessa) et sur la grande ballade en planche on peut voir des affiches en alphabet cyrillique. Il y a beaucoup de monde à la plage et j’y reste un moment pour me reposer.
Je suis déçu par contre par Luna Park, je suis heureux de voir la fameuse Wonder Wheel mais l’ambiance en journée est relativement glauque avec les barbelés qui protègent les attractions. Cela tient plus d’une fête foraine un peu miteuse que d’un parc d’attraction, c’est assez surprenant venant d’une ville comme New-York. Je souhaitais vraiment voir cet endroit car j'ai récemment lu un livre de Maxime Chattam et un passage important de l'intrigue se passe ici. Je reprends le métro vers 18h et profite de la soirée pour aller faire quelques achats à SoHo.
Jour 5 : Columbia University, Cathédrale St John et Muséum d'Histoire Naturelle
Dernier jour à New York, je pars demain matin très tôt pour Boston. Je visiterai donc les environs immédiats de mon auberge. Je commence par Cathedral Church of St John the Divine. Plus grand lieu de cultes des États-Unis (et troisième au monde quand elle sera terminée). Le lieu est vraiment grand mais l’entrée dans la nef est payante. Je passe donc mon chemin pour économiser un peu d'argent. Un peu plus au Nord, on arrive sur le Campus de l’Université Columbia. Nous sommes fin Août et c'est la rentrée scolaire. Je vois énormément d’étudiants sur ce minuscule campus. D’année en année il a un peu grignoté le quartier d’Harlem et ce dernier est devenu en quelque sorte le lieu de résidence de tous les étudiants.
Un peu plus au Nord encore, on peut visiter le General Grant National Memorial ou plus simplement la Grant's Tomb. Ce mausolée renferme le corps du général Grant qui fut l'un des principaux acteurs de la Guerre de Sécession et aussi le 18ème président des USA. C'est petit mais gratuit, je n'y reste que cinq minutes avant de reprendre ma ballade dans Harlem. Après une longue pause déjeuner dans Central Park, je me dirige en fin d'après-midi vers le Muséum d'Histoire Naturelle. Le Lonely Planet s'est trompé dans les heures d'ouvertures...il devrait avoir une nocturne en ce vendredi mais le musée ferme ses portes qu'à 18h. Je n'ai donc que deux heures pour avoir un aperçu. Je suis déçu, j'aurais dû vérifier. Pour entrer on donne la somme que l'on veut.
Le musée est immense et relativement vieillot, j'ai même croisé une souris bien vivante qui se baladait entre les squelettes de dinosaures. Malgré tout, le musée est riche, on peut y passer une journée sans s'ennuyer. En deux heures, je cours un peu pour avoir un aperçu des salles qui m’intéressent le plus. Je retiendrai donc bien sur la salle des dinosaures et des animaux qui n'ont pas survécu à l'évolution et aux changements climatiques (je pense notamment au squelette d'un immense cerf).
Je retiendrai aussi la passionnante salle sur l'évolution humaine ainsi que les nombreuses salles sur les animaux qu'on peut trouver dans le monde. Certains sont empaillés et placés dans un décors en trompe l’œil qui représente le pays d'origine. Une autre salle d'importance est certainement celle consacrée à la vie marine et son immense baleine qui va d'un bout à l'autre de la pièce.
Il ne faut pas oublier l'entrée du musée qui présente un squelette de Diplodocus (ou d'une espèce proche, je ne suis pas professionnel en ce domaine). Après la fermeture du musée, je me rends à nouveau à Central park et je croise quelques grimpeurs qui font du bloc sur une roche très abrasive. Je rentre enfin à mon auberge préparer mes affaires pour demain.
Je retiendrai aussi la passionnante salle sur l'évolution humaine ainsi que les nombreuses salles sur les animaux qu'on peut trouver dans le monde. Certains sont empaillés et placés dans un décors en trompe l’œil qui représente le pays d'origine. Une autre salle d'importance est certainement celle consacrée à la vie marine et son immense baleine qui va d'un bout à l'autre de la pièce.
Il ne faut pas oublier l'entrée du musée qui présente un squelette de Diplodocus (ou d'une espèce proche, je ne suis pas professionnel en ce domaine). Après la fermeture du musée, je me rends à nouveau à Central park et je croise quelques grimpeurs qui font du bloc sur une roche très abrasive. Je rentre enfin à mon auberge préparer mes affaires pour demain.
Boston et Salem
Capitale et métropole du Massachusetts, Boston est aussi la plus grande ville du Nord-Est des États-Unis. Une part importante de l'histoire des USA s'est jouée ici. En effet, Boston a joué un grand rôle dans la guerre d'indépendance contre l’Angleterre. De nos jours la ville est réputée pour le calme de ses espaces verts et pour ses universités prestigieuses. La ville concentre à elle seule deux universités classées régulièrement dans le top 5 des meilleures universités dans le monde. Bienvenue dans une des plus anciennes villes des USA qui présente un bagage historique et culturel important.
Boston est la quatrième et dernière étape de mon "city tour" qui est passé par Ottawa, Toronto et New-York. Je viens de New-York en bus Greyhound et je loge au Hi-Hostel Boston. L'hébergement est cher à Boston, aussi il vaut mieux réserver en avance. Nicolas, un ami de Québec, me rejoindra pour les jours 2 et 3 et nous utiliserons sa voiture pour nous déplacer.
Boston est la quatrième et dernière étape de mon "city tour" qui est passé par Ottawa, Toronto et New-York. Je viens de New-York en bus Greyhound et je loge au Hi-Hostel Boston. L'hébergement est cher à Boston, aussi il vaut mieux réserver en avance. Nicolas, un ami de Québec, me rejoindra pour les jours 2 et 3 et nous utiliserons sa voiture pour nous déplacer.
Jour 1 : Boston Common et Beacon Hill
J’arrive à Boston vers 13h, je trouve mon auberge sans problème, elle se situe dans le quartier chinois à deux pas du centre ville. Après avoir déposé mes bagages, je prends la direction de Boston Common, le « Central-Park » de Boston. Il s’agit du plus vieux parc de Boston et aussi des USA. A travers les époques, il a servi tour à tour de campement pour l’armée Britannique, de place principale pour les pendaisons et de lieu de discours pour des personnalités importantes (de Martin Luther King à Jean-Paul II). De nos jours c’est un petit parc agréable. J’ai de la chance car le beau temps est au rendez-vous aujourd’hui.
Boston Common est aussi le point de départ du Freedom Trail (mais j’y reviendrai dans l’article suivant).
Boston Common est aussi le point de départ du Freedom Trail (mais j’y reviendrai dans l’article suivant).
Il ne faut pas rater les nombreuses sculptures du parc dont la plus connue, le « Soldiers and Sailors Monument » qui commémore les morts américains pour la guerre d’indépendance. Je prends ensuite la direction de Beacon Hill, quartier résidentiel huppé de Boston. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une petite colline où on peut trouver des ruelles pavées. L’ambiance est authentique et l’espace d’un instant, on se croirait dans un quartier typiquement européen avec ces nombreuses maisons accolées les unes aux autres. Il y a aussi de nombreux charmants petits magasins. Un coup de cœur de Boston.
Jour 1 : Freedom Trail (1/4)
La municipalité de Boston a mis en place un chemin pour découvrir la ville, le Freedom Trail (3 à 4 km de marche) traverse le centre ville de part en part. Il faut suivre un chemin en briques dans le sol, c’est vraiment agréable pour une première visite à Boston, nul besoin de regarder un plan pour s’orienter, il suffit de regarder ses pieds et profiter de la ville et de son histoire. J’apprécie l’initiative.
Le chemin part donc de Boston Common et je propose ici de revenir sur ce que l’on peut voir dans un ordre chronologique (ca ne sera pas exhaustif, je ne présenterai que ce qui m’a marqué).
Proche de Boston Common, on passe devant la Massachusetts State House, construite en 1798, elle arbore de nos jours un dôme couvert d’or. Elle se visite mais je ne m’y attarderai pas, il fait beau et après les 4 heures de bus ce matin, j’ai envie de marcher. On arrive ensuite rapidement au cimetière Granary qui malgré sa petite taille contient les corps de près de 5000 personnes. Les funérailles étant dispendieuses, une tombe contient au moins 20 personnes de la même famille. L’endroit est calme et je n’ai jamais vu des tombes avec une telle esthétique. C’est le plus vieux cimetière de la ville (1660), de nombreuses personnalités importantes sont enterrées ici…dont trois consignataires de la déclaration d’indépendance.
On passe ensuite devant la première école publique de Boston et la statue de Ben Franklin. On arrive ensuite rapidement à la Old State House. Cette maison qui est l’un des symboles de Boston a vu passer des événements de grande importance. Le 18 Juillet 1776, la déclaration d’indépendance a été lue pour la première fois en public depuis le balcon de cette maison.
Jour 1 : Freedom Trail (2/4)
Je quitte le Freedom Trail l’espace d’un instant pour explorer le Quincy Market. C’est le marché le plus connu de la ville et il y règne une effervescence impressionnante tout au long de la journée notamment grâce aux artistes de rue l’après-midi et aux terrasses de bars et restaurants le soir. J’aime beaucoup l’endroit.
A proximité de là se trouve un petit mémorial de la seconde guerre mondiale où sont inscrits sur des plaques de verres des millions de matricules de personnes déportées dans les camps de concentration avec la présentation d’auteurs bien connus comme Primo Levi.
A proximité de là se trouve un petit mémorial de la seconde guerre mondiale où sont inscrits sur des plaques de verres des millions de matricules de personnes déportées dans les camps de concentration avec la présentation d’auteurs bien connus comme Primo Levi.
L’intérieur du marché est joli, c’est encore un exemple d’un ancien bâtiment réhabilité pour les besoins de la vie d’aujourd’hui. Ce n’est pas vraiment un marché alimentaire mais endroit idéal pour faire une pause. Il y a de nombreuses petites échoppes où il est facile de se restaurer pour moins de 10 USD.
Je reprends ensuite ma route pour accéder au North End Park, une sorte de parc linéaire qui traverse la ville depuis lequel il est possible d’avoir de beaux points de vue pour prendre des photos.
Je reprends ensuite ma route pour accéder au North End Park, une sorte de parc linéaire qui traverse la ville depuis lequel il est possible d’avoir de beaux points de vue pour prendre des photos.
Jour 1 : Freedom Trail (3/4)
On passe ensuite à côté de la maison de Paul Revere qui est la plus vieille habitation de Boston. Le quartier environnant fourmille de petits restaurants et boulangeries où les gens font la queue en souriant.
Paul Revere est très connu aux USA notamment pour sa "midnight ride" jusqu’à Lexington. La maison est de nos jours un musée que je ne visiterai pas.
Paul Revere est très connu aux USA notamment pour sa "midnight ride" jusqu’à Lexington. La maison est de nos jours un musée que je ne visiterai pas.
En continuant le chemin on arrive à la célèbre Old North Church où Paul Revere fit installer une lampe pour avertir l’armée américaine de l’arrivée des anglais.
"One if by land, and two, if by sea". (Henry Wadsworth Longfellow's poem "Paul Revere's Ride)
Ce passage bien connu de l'histoire américaine a été repris dans de nombreux films et dessins animés comme Benjamin Gates et le Trésor des Templiers ou encore Futurama.
"One if by land, and two, if by sea". (Henry Wadsworth Longfellow's poem "Paul Revere's Ride)
Ce passage bien connu de l'histoire américaine a été repris dans de nombreux films et dessins animés comme Benjamin Gates et le Trésor des Templiers ou encore Futurama.
Je continue ma marche, je suis passé devant un autre cimetière avant de traverser un pont. Je monte vers le Bunker Hill Monument. Un obélisque de 67 m de haut situé à l'endroit de la première bataille majeure de la guerre d’indépendance qui a eu lieu le 17 Juin 1775. C’est ici que le fameux ordre : "Don't fire until you see the whites of their eyes" a été donné par le Colonel William Prescott. Le monument se visite mais je suis malchanceux, j’arrive 15 min après l’heure de fermeture.
J’ai eu un sentiment étrange au pied de ce mémorial, en effet la structure est immense et semble célébrer la gloire d’une victoire. Or, l’histoire est différente, les forces coloniales, mal équipées et mal entrainées ont essuyé ici une défaite face aux soldats anglais. Le mémorial rappelle donc la première bataille où les américains se sont « bien » battus.
Il y a des chiffres sur les pertes anglaises et pas (ou très peu) d’informations sur les pertes américaines. Je trouve cela ironique à quel point le vainqueur d’une guerre peut moduler et réécrire l’histoire à son avantage.
J’ai eu un sentiment étrange au pied de ce mémorial, en effet la structure est immense et semble célébrer la gloire d’une victoire. Or, l’histoire est différente, les forces coloniales, mal équipées et mal entrainées ont essuyé ici une défaite face aux soldats anglais. Le mémorial rappelle donc la première bataille où les américains se sont « bien » battus.
Il y a des chiffres sur les pertes anglaises et pas (ou très peu) d’informations sur les pertes américaines. Je trouve cela ironique à quel point le vainqueur d’une guerre peut moduler et réécrire l’histoire à son avantage.
Jour 1 : Freedom Trail (4/4)
Je finis le Freedom Trail avec la visite de l’USS constitution. Construit en 1797 par ordre de George Washington, c’est le plus vieux bâtiment de guerre des USA. Ses faits d’armes les plus impressionnants se sont déroulés en 1812 lors de la guerre contre le Canada anglais. Le navire a été restauré en 1927 et se visite désormais. Pour rentrer, il faut montrer patte blanche et passer par un contrôle des passeports. L’entrée est malgré tout gratuite. Je monte à bord de ce vieux bateau, il est vraiment impressionnant et très bien restauré.
La cale du bateau se visite également, il y a de nombreux canons d’époque. Des guides déguisés en costumes de militaire nous expliquent pourquoi le bateau était inférieur d’un point de vu technologique aux bateaux anglais. Les Américains devaient à l’époque s’approcher énormément avant de faire feu car la portée de leurs canons était faible. La visite est vraiment axée sur les armes et les techniques d’abordage et bien trop peu sur les conditions de vie à bord. Je suis un peu déçu.
Je rentre ensuite à mon auberge en passant par le quartier des théâtres. Je fais les courses dans Chinatown dans un supermarché asiatique où je ne comprends pas trop ce que j’achète.
Jour 2 : Waterfront et îles de Boston
Nicolas me rejoint ce matin, il revient d'une semaine de randonnée dans les White Mountains. Étant donné que nous sommes tout deux passablement fatigués de nos voyages respectifs, nous ferons une journée cool avant de prendre la route de Québec demain. Nous allons donc explorer le Waterfront aujourd'hui en vue de prendre un bateau pour les îles de Boston.
Le ferry n'est pas très cher (11 USD avec ID étudiant) et emmène tout le monde soit sur Spectacle Island soit sur George Island. De cette dernière, il est possible de prendre des navettes pour se rendre dans tout l'archipel. Le Lonely Planet conseille de ne pas visiter plus de deux îles sur une journée afin de ne pas passer son temps sur les différents ferrys.
Le ferry n'est pas très cher (11 USD avec ID étudiant) et emmène tout le monde soit sur Spectacle Island soit sur George Island. De cette dernière, il est possible de prendre des navettes pour se rendre dans tout l'archipel. Le Lonely Planet conseille de ne pas visiter plus de deux îles sur une journée afin de ne pas passer son temps sur les différents ferrys.
En environ 30 minutes, nous arrivons à Spectacle Island où nous ferons notre première visite. L’île est relativement petite et un chemin de randonnée permet d’y circuler. Malgré une météo mitigée aujourd’hui, la vue est vraiment jolie. Du sommet on peut voir de nombreuses îles ainsi que la ville de Boston et son aéroport d’où décollent de nombreux avions. Je suis fatigué et Nicolas s’est blessé les genoux la semaine précédente, nous mettons environ 45 minutes pour faire le tour de l’île mais il n’en faut pas tant.
La deuxième étape sera l’île de George Island recouverte à 90 % par un immense ancien fort militaire construit là pour défendre la ville de Boston.
Maintenant désaffecté, le Fort Warren se visite et c’est relativement impressionnant. Il s’étend sur 110 000 m² et a été construit entre 1833 et 1861. Pendant la guerre de Sécession, il a servi de prison pour les officiers confédérés. Il a ensuite été utilisé jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Nous profitons de l’endroit pour prendre un café sur des transats posés là. Ce soir nous retrouverons Chloé et Yanis, deux amis venant de Québec profitant de ce week-end prolongé pour visiter Boston.
La deuxième étape sera l’île de George Island recouverte à 90 % par un immense ancien fort militaire construit là pour défendre la ville de Boston.
Maintenant désaffecté, le Fort Warren se visite et c’est relativement impressionnant. Il s’étend sur 110 000 m² et a été construit entre 1833 et 1861. Pendant la guerre de Sécession, il a servi de prison pour les officiers confédérés. Il a ensuite été utilisé jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Nous profitons de l’endroit pour prendre un café sur des transats posés là. Ce soir nous retrouverons Chloé et Yanis, deux amis venant de Québec profitant de ce week-end prolongé pour visiter Boston.
Jour 3 : MIT - Massachusetts Institute of Technology
Ce matin, nous nous rendons au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Régulièrement classé dans le top 10 des Universités dans le monde. C’est la rentrée scolaire et l’effervescence du campus commence à se faire sentir. Avec Nicolas, nous passons devant des fraternités dignes des films américains. Elles ont des noms composés de lettres grecques. Bien que j’en ai déjà entendu parler, le principe des fraternités est dur à comprendre pour un français. On passe devant la coupole du campus, emblème principal de l’Université. La majorité des bâtiments de recherches et d’enseignements sont ouverts et nous nous baladons dans les labos de chimie où il n’y a personne.
Le campus du MIT est moderne et est aussi connu dans le milieu des architectes pour les frasques de certains concernant le design de récents buildings. Je dois avouer que cela me plaît beaucoup. J’aime voir des styles qui sortent de l’ordinaire.
Le campus est relativement grand et situé à côté de la Charles River, il est bien pourvu en résidences universitaires et en installations sportives. Cela doit être agréable de faire ses études ici.
Le campus est relativement grand et situé à côté de la Charles River, il est bien pourvu en résidences universitaires et en installations sportives. Cela doit être agréable de faire ses études ici.
Le saviez-vous?
Faire des études aux USA est cher, très cher même. Après de brèves recherches sur le site du MIT, j’ai trouvé qu’une année d’étude, en 2014, pour un étudiant logé en résidence coûte environ 61000 USD. L’Université se défend en disant que le salaire moyen d’un étudiant diplômé est de 73000 USD et ce dernier commencerait sa carrière avec une dette de 13000 USD. J’ai du mal à croire ces chiffres qui sont des moyennes.
Une année d'étude à Harvard est comprise entre 62250 et 68050 USD (logement compris). A titre de comparaison, une année d'étude à l'Université Laval à Québec coûte entre 15000 et 20000 CAD (logement compris). En France, environ 5000 € (logement compris)...
Faire des études aux USA est cher, très cher même. Après de brèves recherches sur le site du MIT, j’ai trouvé qu’une année d’étude, en 2014, pour un étudiant logé en résidence coûte environ 61000 USD. L’Université se défend en disant que le salaire moyen d’un étudiant diplômé est de 73000 USD et ce dernier commencerait sa carrière avec une dette de 13000 USD. J’ai du mal à croire ces chiffres qui sont des moyennes.
Une année d'étude à Harvard est comprise entre 62250 et 68050 USD (logement compris). A titre de comparaison, une année d'étude à l'Université Laval à Québec coûte entre 15000 et 20000 CAD (logement compris). En France, environ 5000 € (logement compris)...
Jour 3 : Harvard
Nous reprenons ensuite la route vers Harvard. Après avoir visité une boutique souvenirs de l’Université (elles sont très nombreuses autour de Harvard Square). Nous visitons Harvard Yard où des petits jeux pour la rentrée scolaire ont lieu. L’endroit est très calme et bien ombragé, il y a de nombreuses chaises et de nombreux transats où l’on peut se reposer. C’est impressionnant de visiter cette Université classée première dans tous les classements internationaux. Le campus est sensiblement différent de celui du MIT et il y règne une ambiance vieille Angleterre.
Les chiffres concernant Harvard font tourner la tête. Fondée en 1636, elle est la plus vieille Université des USA, elle a formé 45 prix Nobel et est l’Université la plus riche du monde. Cette Université dont la devise est Veritas forme l’élite Américaine et attire des étudiants du monde entier. Même le restaurant universitaire est surprenant, il ressemble à la salle de réception d’Harry Potter. Enfin, Harvard est aussi le décor d’un film que j’adore tout particulièrement : Will Hunting.
Le saviez-vous (1/2)?
Sur le campus de Harvard se trouve la statue de John Harvard, le bout de sa chaussure est luisant, la légende veut que si l’on touche cette partie de la statue en faisant un vœu, ce dernier se réalisera. Pourtant cette statue est aussi surnommée la statue des 3 mensonges :
1. Ce n’est pas John Harvard, mais un étudiant de Harvard. Il n’y a pas d’images de John Harvard
2. Il n’est pas le créateur de Harvard…mais son premier donateur
3. Sur la statue, il est écrit que l’Université a été créée en 1638 mais comme vu ci-avant, elle a été fondée en 1636
Sur le campus de Harvard se trouve la statue de John Harvard, le bout de sa chaussure est luisant, la légende veut que si l’on touche cette partie de la statue en faisant un vœu, ce dernier se réalisera. Pourtant cette statue est aussi surnommée la statue des 3 mensonges :
1. Ce n’est pas John Harvard, mais un étudiant de Harvard. Il n’y a pas d’images de John Harvard
2. Il n’est pas le créateur de Harvard…mais son premier donateur
3. Sur la statue, il est écrit que l’Université a été créée en 1638 mais comme vu ci-avant, elle a été fondée en 1636
Le saviez-vous (2/2)?
Se garer en voiture à Harvard (et plus généralement à Boston) peut relever du défi.
La compréhension des panneaux nécessiterait presque un diplôme universitaire.
Je plaisante bien évidemment mais même les habitants de Boston ne savent pas s’ils peuvent se garer ou non à un endroit dans le centre ville et conseillerons systématiquement dans le doute d’aller en garage sous-terrain.
Se garer en voiture à Harvard (et plus généralement à Boston) peut relever du défi.
La compréhension des panneaux nécessiterait presque un diplôme universitaire.
Je plaisante bien évidemment mais même les habitants de Boston ne savent pas s’ils peuvent se garer ou non à un endroit dans le centre ville et conseillerons systématiquement dans le doute d’aller en garage sous-terrain.
Jour 3 : Salem
En début d’après-midi, nous prenons la route du retour et nous avons prévu de visiter Salem en passant. Cette ville est tristement célèbre pour les fameuses sorcières de Salem. Ce sombre épisode de l'histoire coloniale des États-Unis entraîna la condamnation et l'exécution de personnes accusées de sorcellerie en 1692. Nous arrivons au centre ville et nous déjeunons au Reds Sandwich Shop. La nourriture y est excellente et le service relativement moyen jusqu’à ce qu’on dise à la serveuse que nous sommes Français et non Québécois. Cela fait plaisir d’avoir cette reconnaissance à l’étranger via notre nationalité.
Nous explorons la ville ensuite, à l’instar de Boston, la municipalité a fait tracer un chemin rouge sur le sol pour parcourir la vieille ville. Je trouve dommage que le tourisme soit axé sur les sorcières (il y a de nombreuses boutiques d’épouvantes), la ville est mignonne et a beaucoup d’atouts peu exploités.
Nous ne restons pas longtemps, nous avons encore beaucoup de route à faire avant la nuit. Au retour nous passons par les White Mountains pour faire une pause à côté d’un lac que Nicolas avait repéré pendant sa randonnée.
Nous ne restons pas longtemps, nous avons encore beaucoup de route à faire avant la nuit. Au retour nous passons par les White Mountains pour faire une pause à côté d’un lac que Nicolas avait repéré pendant sa randonnée.
Le Mont Katahdin
Fin du sentier des Appalaches et randonnée mythique du Maine, le Mont Katahdin sera la destination d'un week-end inoubliable pour Nicolas, Antoinette et moi-même.
La randonnée y est d'un style bien particulier car elle mêle marche et escalade dans le fameux Cathedral Trail qui est connu par delà les frontières dans la communauté des amoureux de nature et de sensations fortes.
Nous nous rendons dans le Baxter state park depuis Québec avec la voiture de Nicolas, nous avons trouvé sans trop de problème un emplacement de camping à proximité du parc (penobscot-outdoor-center). Il faut savoir que le nombre d'entrée au parc est limité. Il faut réserver sa place longtemps à l'avance. Pour partir en juillet-Août, il faut prévoir de prendre sa place au mois d'Avril.
La randonnée y est d'un style bien particulier car elle mêle marche et escalade dans le fameux Cathedral Trail qui est connu par delà les frontières dans la communauté des amoureux de nature et de sensations fortes.
Nous nous rendons dans le Baxter state park depuis Québec avec la voiture de Nicolas, nous avons trouvé sans trop de problème un emplacement de camping à proximité du parc (penobscot-outdoor-center). Il faut savoir que le nombre d'entrée au parc est limité. Il faut réserver sa place longtemps à l'avance. Pour partir en juillet-Août, il faut prévoir de prendre sa place au mois d'Avril.
Campground
Au bout d'environ 4 heures de route, nous arrivons à Greenville, une petite ville située au bout du Moosehead lake, le plus grand lac du Maine. Nous mangeons dans un petit restaurant sympathique. La ville ne présente aucun intérêt majeur, elle est petite et relativement triste, de plus la météo n'est pas bonne ce qui ne facilite pas les choses. Cela doit être un endroit sympathique en été.
Nous reprenons la route et nous prenons les pistes, Nicolas a un pick-up ce qui nous permet de prendre un raccourci de presque 100 km. Au bout de presque deux heures, on arrive à l'entrée du Baxter State Park. On s'installe à proximité du parc dans un camping qui dispose de canots en libre service. On profite de l'endroit pour pagayer un peu avec le coucher du soleil qui se profil à l'horizon.
Nous reprenons la route et nous prenons les pistes, Nicolas a un pick-up ce qui nous permet de prendre un raccourci de presque 100 km. Au bout de presque deux heures, on arrive à l'entrée du Baxter State Park. On s'installe à proximité du parc dans un camping qui dispose de canots en libre service. On profite de l'endroit pour pagayer un peu avec le coucher du soleil qui se profil à l'horizon.
Nous passons la nuit au bord du lac, on a l'opportunité de faire un feu et de célébrer comme il se doit l'anniversaire de Nicolas. Le matin, la vue sur le lac est très belle aussi, la météo annonce une belle matinée et une fin de journée maussade, nous ne traînons pas car au sommet du Mont Katahdin, la météo peut être très changeante.
Katahdin
Nous arrivons aux barrières du parc peu après l'ouverture. Et nous commençons à marcher vers 9h du matin. La première partie de la randonnée mène à Chimney Pond, un petit lac au pied du Mont Katahdin. Il y a beaucoup de monde au début du sentier, avec Nicolas et Antoinette on force un peu le pas afin de quitter la foule. Petit à petit on sort de la forêt et on commence à avoir des points de vue intéressants sur la montagne devant nous. Au détour du chemin, nous tombons nez à nez avec un magnifique orignal. C'est la première fois que j'en vois un de si près, c'est un animal très grand, celui qu'on appelle Elan en Europe est le plus grand des cervidés.
Nous faisons une pause à Chimney Pond avant d'attaquer Cathedral Trail qui promet d'être exigeant physiquement. Le soleil commence à disparaître sous les nuages comme prévus. Le mont Katahdin est recouvert de brume et l'on ne sait pas, à ce stade, si le Knife Edge sera praticable. Une femme travaillant dans le parc nous as déconseillés de nous y aventurer ce matin. Nous verrons là-haut. Nous partons à l’assaut du fameux Cathedral Trail.
Cathedral Trail & Knife Edge
Cathedral Trail est un chemin de randonnée très accidenté, il faut sans cesse gravir des blocs. Le pied sûr est ici essentiel, des connaissances en escalade sont un plus. Certains passages pourraient être côtés 5.7. La montée, avec un dénivelé que je n'ai jamais vu jusqu'alors pour une randonnée, permet d'avoir très rapidement des points de vue impressionnants sur la vallée. Avec Nicolas, nous partons un peu en avant, dépassant de nombreuses personnes très hésitantes, Antoinette est moins rapide et prends plus de temps pour prendre de beaux clichés (la plupart des photos de cette section sont d'elle). Plus on monte, plus la roche devient glissante, on croise quelques personnes qui ont peur.
Nous arrivons bientôt dans les nuages, le sommet est proche et nous y croisons des randonneurs américains qui finissent le sentier des Appalaches. La tradition veut qu'ils ne se rasent pas pendant tout le voyage (la partie Américaine du sentier des Appalaches fais 3500 km). On hésite beaucoup à aller sur le Knife Edge, il y a des rafales de vent à 90km/h et nous sommes en plein brouillard avec un visibilité à 30 mètres environ. Le Knife Edge est un sentier accidenté d'environ 5 mètres de large avec le vide de chaque côté.
Nous décidons d'y aller mais je ne cache pas qu'en cas de dégradation de la météo cela pourrait devenir dangereux. Au terme d'une traversée difficile, nous arrivons au Paloma Peak qui est le début du sentier pour descendre. Je me suis fais quelques frayeurs et je suis content de sortir enfin des nuages. Nous profitons du jacuzzi du camping où nous étions encore ce matin avant de reprendre la route pour Québec de nuit.
Il faut faire attention car ce secteur a une forte concentration d’orignaux, la visibilité n'est pas très bonne et nous faisons donc très attentions de ne pas percuter un animal.
Nous décidons d'y aller mais je ne cache pas qu'en cas de dégradation de la météo cela pourrait devenir dangereux. Au terme d'une traversée difficile, nous arrivons au Paloma Peak qui est le début du sentier pour descendre. Je me suis fais quelques frayeurs et je suis content de sortir enfin des nuages. Nous profitons du jacuzzi du camping où nous étions encore ce matin avant de reprendre la route pour Québec de nuit.
Il faut faire attention car ce secteur a une forte concentration d’orignaux, la visibilité n'est pas très bonne et nous faisons donc très attentions de ne pas percuter un animal.